Keiko, un modèle de courage face à la maladie

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Elle a remporté le plus difficile des combats. Après 4 ans d’hospitalisation en métropole, la jeune Keiko Tchen a vaincu la leucémie dont elle était victime. Accompagnée de sa mère, elle a pu retrouver, vendredi soir, son fenua chéri. Keiko n’aspire désormais qu’à une seule chose : reprendre le cours de sa vie, là où il s’était brusquement arrêté.

Publié le 25/09/2023 à 9:27 - Mise à jour le 25/09/2023 à 10:43

Elle a remporté le plus difficile des combats. Après 4 ans d’hospitalisation en métropole, la jeune Keiko Tchen a vaincu la leucémie dont elle était victime. Accompagnée de sa mère, elle a pu retrouver, vendredi soir, son fenua chéri. Keiko n’aspire désormais qu’à une seule chose : reprendre le cours de sa vie, là où il s’était brusquement arrêté.

Keiko et sa mère, Mieko, ont retrouvé le sol polynésien après 4 ans en métropole où la jeune fille était hospitalisée. Et elle a rapidement repris les bonnes habitudes du fenua.

« Ce qui me manquait le plus, c’est le ma’a Tahiti », sourit la jeune femme. « À chaque fois que ma sœur venait en France, elle savait qu’elle devait m’amener mon miti fafaru », ajoute sa maman.

La vie de cette famille de Rimatara a basculé, subitement, il y a 4 ans. « Un jour, elle ne se sentait pas bien. Elle est partie à l’infirmerie. On lui a fait une prise de sang. Ils ont vu qu’il y avait quelque chose qui n’était pas normal et ils ont dit que c’était une leucémie. Et pas n’importe laquelle, une leucémie lymphoblastique. Une leucémie aigüe », témoigne Mieko.

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« Quand, à distance, on m’a dit qu’elle était tombée dans le coma, je n’avais qu’une envie : prendre le premier vol et partir en France pour aller la voir, la soutenir, et soutenir ma sœur », ajoute la tante de Keiko, Mytsuru, « elle a vraiment été très forte ». « Elle était là à chaque fois que j’étais en difficulté », coupe Keiko, très émue.

Prise en charge par les équipes de l’hôpital Robert Debré, à Paris, la jeune femme de 18 ans aujourd’hui a également pu compter sur la présence des Polynésiens, même à distance. Sa mère avait en effet créé une page Facebook pour relater le combat de sa fille contre la maladie, une page suivie par 11 000 abonnés.

« C’est grâce aux Polynésiens que j’ai tenu le cap »

Et ce soutien a été des plus précieux pour l’ensemble de la famille, comme l’explique Mieko : « Je connais la population polynésienne. Quand il y a quelqu’un en difficulté, et qui part loin, je sais que la population est derrière. Je ne pouvais pas le faire seule. J’avais besoin de ce soutien. Même si c’était par les réseaux sociaux, c’était aussi fort. C’est comme s’ils étaient là ». « Ça m’a beaucoup aidé », confirme Keiko, « c’est grâce à eux que j’ai tenu le cap ».

Pour le retour de la jeune femme, vendredi soir à l’aéroport, sa tante avait prévu un accueil magistral, en faisant venir une troupe de danses. « J’étais la tatie la plus heureuse du monde.  Il y avait les couleurs, les fleurs », confie celle-ci.  

Keiko n’aspire désormais qu’à une seule chose : reprendre le cours d’une vie normale, là où il s’était brusquement arrêté, il y a 4 ans. « Je souhaite rechercher du travail, comme hôtesse de caisse. Et avoir mon propre logement », dit-elle. Un exemple pour tous.

Keiko entourée de sa famille, dont sa mère Mieko et sa tante Mytsuru. (Crédit: TNTV)

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