Permettre aux commerces de rester ouverts et aux employés de rester chez eux, c’est aussi le défi de certains grossistes. Ici, on répartit le travail de six jours, sur les quatre travaillés. “Le coût, il est plutôt sur la préparation des marchandises où tout le volume des marchandises qui est habituellement livré sur six jours, doit être préparé sur quatre jours, puisque l’on a deux jours fériés dans la semaine les préparations sont plus intenses et nos employés sont parfois obligés de faire des heures supplémentaires.” explique Bruno Klee, directeur adjoint d’une société d’import export.
Contrairement aux idées reçues, pour un commerçant, ouvrir un jour férié n’est pas toujours avantageux. Mais les vendeurs de produits frais n’ont pas d’autres solutions. “On ouvre, même si il y a moins de monde, sinon nos fruits ils vont pourrir et on est obligé de trier à chaque fois.” constate Martin Maraetaata, vendeur de fruits. Pour les commerçants cette courte semaine aura demandé une longue préparation : pour ne perdre ni produits, ni clients.