« On a continué à travailler tranquillement et aujourd’hui si on fait appel à nous, on sera bien sûr heureux d’accueillir les épreuves de surf des JO« , a déclaré auprès de l’AFP Laurent Peyrondet, le maire de la commune de Lacanau (Gironde). « Depuis l’été dernier il y a eu quelques articles de presse faisant état de difficultés (…) en particulier des difficultés à intervenir sur le site. On est donc resté en veille », a-t-il justifié.
La ville accueille chaque année une compétition organisée par la World Surf League (WSL) – société qui gère le circuit professionnel – et avait fait acte de candidature pour organiser les épreuves de surf des JO, attribuées en 2020 au site de Teahupo’o à Tahiti.
Trois autres territoires dans l’Hexagone, Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), La Torche (Finistère) et les Landes (Hossegor, Capbreton et Seignosse) s’étaient également portés candidats.
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« Si on nous sollicite, on ne dira pas non », a dit mercredi à l’AFP Stéphane Le Doaré, maire de Pont-L’Abbé et président de la communauté de communes du Pays Bigouden Sud, en charge du site de La Torche. « Pour l’instant, on ne nous a pas sollicités mais on a l’habitude de recevoir des compétitions et d’installer des infrastructures temporaires (…) On a des vagues moyennes en été mais surfables par tout le monde », a-t-il estimé.
« Il faut qu’on le sache rapidement, avant la fin de l’année. Car ça suppose un minimum de gestion, d’organisation », a toutefois prévenu le maire. Interrogé par l’AFP, le département des Landes n’a pas souhaité s’exprimer à ce stade et Biarritz n’a pas répondu. Fin 2019, la ville des Pyrénées-Atlantiques avait déploré la décision d’organiser les JO à Tahiti, « choix du surf spectacle » selon elle.
Lors d’essais techniques vendredi, une barge prévue pour l’installation d’une nouvelle tour des juges a brisé du corail à Teahupo’o, poussant le gouvernement polynésien à mettre en pause des travaux nécessaires à l’accueil des épreuves en juillet 2024.
La fédération internationale de surf (ISA) a salué cette décision, invitant les organisateurs, les autorités polynésiennes et les opposants au projet « à intensifier les discussions pour examiner toutes les options possibles ».