Jeunesse : une journée pour promouvoir les centres de vacances

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Les parents inscrivent de moins en moins leurs enfants en centres de vacances : c’est le constat dressé par l’Union Polynésienne pour la Jeunesse. Pour promouvoir ces dispositifs en faveur de la jeunesse, une journée de rencontre aura lieu le jeudi 15 juillet à Hitia’a o te ra.

Publié le 10/07/2021 à 12:54 - Mise à jour le 10/07/2021 à 12:54

Les parents inscrivent de moins en moins leurs enfants en centres de vacances : c’est le constat dressé par l’Union Polynésienne pour la Jeunesse. Pour promouvoir ces dispositifs en faveur de la jeunesse, une journée de rencontre aura lieu le jeudi 15 juillet à Hitia’a o te ra.

La cote des centres de vacances et de loisirs est en baisse. Selon l’Union Polynésienne pour la Jeunesse (UPJ), cela est dû au développement des autres activités de loisirs et au fait que les parents laissent le choix aux enfants. Quant aux coûts d’inscription, compris entre 13 000 Fcfp et 29 000 Fcfp par semaine, s’il est un frein pour beaucoup de familles non-boursières, les associations avancent des solutions.  

« Il y a quand même des dispositions qui sont mises en place par les directeurs de centres de vacances », assure Tao’ahere Maono, Directeur général des services d’UPJ. « Dans les îles éloignées, aux Marquises par exemple, quand les parents ne peuvent pas assurer la prise en charge d’un centre de vacances pour cinq enfants, comment ça se passe ? Et bien, il y a une contribution en nature. Moi, quand j’étais aux Marquises, il m’est arrivé de recevoir des fruits. C’est dire en fait toute la participation de l’association dans ce combat pour accueillir les enfants en centre de vacances ».

Cette année, les centres de vacances accueillent plus de 9 000 enfants. Un chiffre trop faible selon l’UPJ. Afin de promouvoir ces dispositifs d’accueil, une journée de rencontres des différents centres de vacances est organisée le jeudi 15 juillet, à Hitia’a o te Ra, au complexe sportif de Vaiti.

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« Cette journée, c’est pour dire que les centres de vacances peuvent participer à la réussite scolaire, pour éviter que les enfants, quand ils vont devenir grands, fassent des casses. C’est maintenant qu’il faut structurer les enfants », explique Sylvie Teariki, secrétaire générale de l’UPJ.

En 2019, cette journée de rencontres avait rassemblé 1 684 jeunes et encadrants. Cette année, les organisateurs attendent plus de 1 200 personnes.

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