Jet Aviation garde une vingtaine de techniciens de Sabena Technics

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Au tribunal du travail mercredi matin, les salariés de la société Sabena Technics ont mis fin à leur procédure devant la juridiction. Une conciliation a été signée mardi par la société Sabena Technics, les salariés en grève depuis bientôt 2 mois ainsi que la société Jet Aviation. 24 contrats seront directement transférés vers la société suisse qui reprend le marché des Gardians.

Publié le 01/07/2021 à 9:20 - Mise à jour le 01/07/2021 à 16:10

Au tribunal du travail mercredi matin, les salariés de la société Sabena Technics ont mis fin à leur procédure devant la juridiction. Une conciliation a été signée mardi par la société Sabena Technics, les salariés en grève depuis bientôt 2 mois ainsi que la société Jet Aviation. 24 contrats seront directement transférés vers la société suisse qui reprend le marché des Gardians.

Les salariés de Sabena Technics ont tout de même obtenu une satisfaction, celle d’avoir réussi à sauver 24 salariés. « Jet Aviation est là au moins pour 10 ans compte tenu des termes du marché. Donc ça permet d’avoir 24 salariés, de sauvegarder l’emploi de 24 familles sur l’île. Je pense que du coup chez Jet Aviation, on est tout à fait satisfait de l’accord qui a été trouvé », déclare l’avocat de la société suisse, Me Jean-Marc Albiol.

Les 24 salariés concernés devront immédiatement démissionner de Sabena Technics sans compensation et seront repris dans la foulée par Jet Aviation tout en gardant leur niveau d’ancienneté et leurs avantages. La quarantaine de salariés restant subira le plan social.

« Les salariés qui ne seront pas repris par Jet, un certain nombre effectivement sera licencié. Il y a un plan social qui a d’ailleurs été officiellement déposé, communiqué au comité d’entreprise. Donc c’est pas secret, il y aura un plan social », indique de sont côté Me Yves Piriou, avocat de la société Sabena Technics

Pour que la conciliation validée la veille puisse se poursuivre, les salariés qui avaient saisi le tribunal du travail ont dû cesser toutes leurs poursuites. Un retrait validé par le président du tribunal de première instance.

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