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Certains vendeurs de fruits et légumes proposent déjà des alternatives. A Pirae, en bord de route, un marchand applique une remise de 5 % aux clients qui viennent avec leur propre sac. Kevin Mata, vendeur de fruits et légumes, expose : « On fait ça pour qu’il y ait moins de plastique dans la nature. On en voit aussi sur les routes, dans la mer, dans les rivières. On peut dire que le plastique chez nous, c’est un vrai fléau. »
De l’autre côté de la route, changement de discours. Au marché de Pirae, les sacs plastiques abondent. Le projet d’interdiction de sac plastique laisse perplexe. Nadege Mae, une vendeuse s’interroge : « Comment les clients vont mettre leurs légumes dans leur sac ? Ils ne vont pas les porter dans les bras jusqu’à la voiture. Alors, ils sont bien obligés de les mettre dans des sacs. »
> Une habitude à prendre
Des solutions, il en existe : le panier marché, qui encourage l’artisanat local. Mais pas seulement. Noelyn Faussane, propriétaire d’une épicerie sans emballage, détaille : « Il y a déjà des solutions qui existent pour porter ses fruits et légumes. Il y a différents sacs qui sont disponibles. C’est juste une habitude à prendre pour éviter le sac plastique. »
Ce produit appelé PLA se décline aussi sous d’autres formes et pourrait être une des meilleures solutions pour remplacer le plastique à usage unique. Le collectif Nana sac plastique a lancé une pétition en ligne pour demander aux élus d’interdire toutes les formes de plastique à usage unique. La ville de Bombay en Inde et la Nouvelle-Zélande viennent de franchir le cap. Pourquoi pas la Polynésie ?