Terii Tevero, sapeur-pompier à Taiarapu Est explique que : « on a reçu une demande de renfort pour aider toute la zone de Hitia’a O Tera. Nous avons répondu présents, mais nous ne sommes pas les seuls. (…) Les besoins de la population effectivement, c’est l’eau. (…) Il faut se dire aussi qu’il y a les maladies et l’eau des rivières n’est pas propre. Et l’eau que nous avons et que nous donnons à nos habitants ce n’est pas de l’eau potable. »
C’est pourquoi les dons en eau potable sont vraiment importants. De leur côté, les riverains se débrouillent. Angela Urari, une sinistrée, indique : « nous on a plus d’eau. Le tuyau est cassé. On ne sait pas comment ça s’est passé, comme il y a des éboulements. On a besoin d’eau pour nettoyer la vaisselle, pour nous baigner … Pour le ma’a c’est mieux l’eau potable. La mairie nous a donné des packs d’eau et du linge… »
La veille sanitaire incite à la vigilance sur la côte Est, car les inondations favorisent la leptospirose. Une maladie grave qui a déjà tué 3 personnes cette année et qui s’attrape lorsque l’on est en contact avec de l’eau souillée. Si vous avez de la fièvre, des maux de tête, et des douleurs dans les muscles et les articulations : consultez rapidement un médecin.
Terii Tevero, sapeur-pompier à Taiarapu Est
Angela Urari, une sinistré
Faiata Hiriga, une sinistré