Intempéries: Les assurances mobilisées

Publié le

Publié le 22/01/2017 à 16:53 - Mise à jour le 22/01/2017 à 16:53

« Aujourd’hui effectivement de nombreux assurés se tournent vers nous afin de savoir si ils sont couverts ou pas suite aux dégâts des eaux. il faut regarder son contrat. Et si l’on a souscrit une garantie « évènements naturels », ou plus précisément la garantie « éboulements, inondations, coulée de boue », qui est une garantie optionnelle. On est couverts » explique Alain Le Bris, président du comité de sociétés d’assurances de Polynésie.

Si pour Alain Le Bris, les gens qui vivent en lotissement en vallée, pensent à ce type d’options,  ceux qui vivent en ville ou bien les commerçants ne pensent pas forcément à se prémunir contre ce type de dégâts.

Selon le président du comité de sociétés d’assurances, « Il y a deux choses bien distinctes en Polynésie. Les assurés choisissent ou pas de se garantir contre les calamités et ceux qui ne sont pas garantis peuvent bénéficier du fonds de calamités (CAVC) ». Car contrairement à la métropole où les assurés versent automatiquement une cotisation à un fonds dédié aux catastrophes naturelles, en Polynésie cette garantie n’est pas obligatoire. A l’assuré d’y souscrire ou non. 

Si le fond des calamités naturelles est alimenté par le Pays, et n’a donc rien à voir avec les assureurs, ceux-ci se font un devoir d’aider les sinistrés dans leur démarche pour obtenir cette aide auprès du pays.

« Effectivement, depuis ce matin on reçoit beaucoup d’appels de gens qui déclarent des sinistres, il ne s’agit pas d’instruire le dossier pour notre compte, mais de les aider à remplir les demandes, pour qu’ils puissent bénéficier du fond de garantie mis en place au niveau du Pays au titre des calamités. »

Quant aux autres, les prévoyants, ceux qui ont pris toutes les options, « Vu le nombre de dossiers que nous avons à instruire, il n’y aura pas beaucoup d’expertises, on va aller vite. On va demander à nos assurés de prendre des photos de ce qui a été endommagé, de façon à pouvoir avec le minimum de justificatif, d’aller voir son assureur et demander une indemnisation en rapport à ce qui a été endommagé. »

Pour les cas d’urgence, les assureurs débloqueront des fonds de façon à ce que les personnes bénéficient d’un minimum pour s’en sortir et vivre décemment (frigo, gazinières, literies, etc..) avant une indemnisation plus complète,  à partir du moment où ils sont assurés pour ce type de dégâts.

 

Rédaction Web avec Sophie Guébel et Brandy Tevero

Dernières news