Insulté, le maire de Mangareva renonce aux gravats de Hao

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Publié le 04/11/2016 à 17:03 - Mise à jour le 04/11/2016 à 17:03

Cette décision, Vai Vianello Gooding la prend contraint et forcé, afin de « mettre à l’abri » ses proches. Le maire explique que lui et sa famille ont subi des insultes et que des « calomnies mensongères » sur sa vie privée ont été propagées par certaines personnes. « Cette dérive outrancière expose directement ma famille et, mes proches à une attaque de moralité qui ne les concerne pas », écrit-il. 

Le maire annonce que la commune a entrepris l’acquisition d’un concasseur avant l’affaire des gravats de Hao. « Afin de ne pas trop retarder le chantier de rénovation de la route principale de Rikitea et de répondre aux réels besoins de concassés pour le bétonnage de la route et pour tous les ouvrages privés ou publics, la commune de Mangareva fournira du concassé localement dès réception du concasseur ». 

Enfin, pour que les 12 Magaréviens recrutés par le Pays ne se retrouvent pas sans emploi, Vai Vianello Gooding s’engage à les recruter sur des chantiers communaux. 

Dans une déclaration  jeudi, le président du pays Edouard Fritch a rappelé qu’une étude a déjà conclu à l’absence de pollution nucléaire de ces graviers, issus de la destruction de bâtiments de Hao.
« Toute la polémique engagée sur cette affaire repose, à mon sens en tous les cas, sur des fondements autres que l’intérêt de la population de Rikitea », a déclaré Edouard Fritch, désignant l’association 193, soupçonnée d’agir à des fins politiques.  
Jeudi l’association 193 avait aussitôt envoyé un communiqué, insistant pour rencontrer le président. 
Un premier arrivage d’agrégats en provenance de Hao n’avait posé aucun problème. Seul le deuxième a suscité cet émoi. 

Rédaction web 

 

Le communiqué du maire de Mangareva : 
 

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