« Il s’agit des problèmes de communication avant, de problèmes d’expertise médicale qui existent concernant les victimes de ces essais nucléaires. Tout ça, nous allons bien le consolider dans les rapports que nous allons remettre. »
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Cette commission est composée de six parlementaires dont trois de Polynésie. Moetai Brotherson, en déplacement en Inde a été excusé pour son absence à cette première réunion. Les trois autres proviennent de différents territoires de l’Hexagone et ont un lien particulier avec le fait nucléaire. Annie Chapelier, députée du Gard, indique :
« Je suis très sensibilisée à cette question du nucléaire parce que j’ai vécu en Nouvelle-Calédonie, j’ai voyagé à plusieurs reprises en Polynésie. Je suis infirmière anesthésiste donc j’ai toujours eu cette approche hospitalière et donc j’ai été sensibilisée par ce biais-là. »
La commission a déjà prévu de se réunir deux fois durant le mois de juin, dont une avec les représentants du Civen (comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires). Lana Tetuanui précise :
« C’est l’entité actuelle qui est chargée d’étudier tous les dossiers de victimes liées au nucléaire. Pour nous, il est important d’avoir un état des lieux et des travaux du Civen. »
Depuis sa recomposition il y a huit mois, le Civen, qui reste complètement indépendant, a déjà validé neuf dossiers de victimes polynésiennes. C’est autant que lors des six années précédentes.