Sur le principe, le CESC est favorable à l’édiction d’une réglementation destinée à encadrer les immeubles de grande hauteur aujourd’hui inexistante. Mais l’institution pointe du doigt des questions de sécurité : les communes ont elles les capacités humaines, techniques et financières de faire face aux risques qu’engendre la construction de grands immeubles ? Le CESC estime que c’est à une commission supérieure de sécurité civile d’y répondre.
Des immeubles de grande hauteur représenteraient également selon le CESC “un défi en matière de gestion urbaine, de respect de l’environnement, de protection du patrimoine et de développement durable”. Le CESC souligne l’attachement de la population polynésienne à la préservation des paysages et de l’identité de certains lieux.
Alors qu’apporterait la construction d’immeubles de grande hauteur au fenua ? Le CESC reconnait que des immeubles plus grands permettraient de répondre à des besoins d’urbanismes et d’ouvrir des perspectives favorables de développement, de croissance économique et de création d’emplois.
L’institution préconise dans un premier temps de fixer une limite maximum des IGH à 50 mètres.