Ils s’initient au pilotage sur simulateur

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À la Maison de la culture, de multiples activités sont proposées pour occuper les enfants, dont cette année un atelier de simulateur de vol. Une dizaine d’adolescents découvre ainsi les joies du pilotage grâce à l’association Te Ra’i Ma’ohi. De quoi susciter des vocations.

Publié le 14/07/2019 à 17:52 - Mise à jour le 15/07/2019 à 10:17

À la Maison de la culture, de multiples activités sont proposées pour occuper les enfants, dont cette année un atelier de simulateur de vol. Une dizaine d’adolescents découvre ainsi les joies du pilotage grâce à l’association Te Ra’i Ma’ohi. De quoi susciter des vocations.

Prendre les commandes d’un avion sans quitter le plancher des vaches. C’est ce que propose cette année la Maison de la culture. Une dizaine de jeunes a participé cette semaine à cet atelier. Encadrés par des formateurs de l’association Te Ra’i Ma’ohi, qui promeut les vols sur simulateur, ils se sont initiés durant 5 jours au pilotage de petits appareils.

« C’est vraiment le premier pas dans le métier de pilote, explique Oscar Tereopa, le président de l’association Te Ra’i Ma’ohi. Donc ce n’est pas pour jouer, c’est plus pour s’habituer et avoir les premiers réflexes, les premiers gestes dans le métier de pilote. »

Le simulateur reproduit à 95% la réalité. (crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

À la théorie succède la pratique. L’objectif : maîtriser le roulage sur piste, le décollage, le pilotage dans les airs et, bien sûr, l’atterrissage. Et ce, dans des conditions très proches du réel.

« Ça reproduit à 95% la réalité, poursuit Oscar. Donc on a les instruments qu’il faut, on a la météo qu’il faut, on a tout type d’avion. Là on est plus sur du PA-28 comme en aéroclub, où les élèves s’entraînent sur un PA-28 ou un Cessna. Ça permet à l’élève de comprendre le métier de pilote, ce que le pilote fait réellement dans l’avion. »

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Et les élèves sont conquis, bien que la prise en main d’un avion, même de petite taille, se révèle complexe. Cette immersion dans l’univers de l’aéronautique a confirmé certaines futures vocations, comme celle de Heimiri, qui veut être pilote. Elle en a même suscité d’autres, comme pour Mathieu, qui trouve que « c’est une belle expérience de voir comment ça se passe dans un cockpit, ça me donne envie de faire partie d’un aéroclub. »

Cette formation sera encore proposée la semaine prochaine à la Maison de la culture. Et il reste encore quelques places de libre dans les cockpits virtuels. 

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