IEOM : la commission de surendettement, pas assez connue

Publié le

Publié le 25/03/2015 à 13:39 - Mise à jour le 25/03/2015 à 13:39

L’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) a fait le bilan de sa commission de surendettement hier mercredi. Le système semble fonctionner, mais on constate une chute du nombre de dossiers déposés depuis le début de l’année. De 15 dossiers par mois, la commission n’en reçoit plus que 5.

Pour le directeur de l’IEOM, Pierre-Yves Le Bihan, cela est dû à un manque de communication. Le dispositif n’est pas assez connu. « Il faut de nouveau que nous communiquions pour que tout le monde soit bien au courant de l’existence de ce dispositif. Il y a aussi sans doute une difficulté à compléter son dossier. C’est un dossier qu’il faut déposer auprès de l’institut. Il y a aussi, je pense, une certaine pudeur et crainte du fichage », estime-t-il. Pourtant, les dossiers sont traités de manière anonyme. 

Pour régler les soucis des demandeurs, l’IEOM tente de trouver des solutions avec les créanciers et les juges. L’IEOM n’n’apporte pas d’argent. « Dans 80% des dossiers que nous avions à traiter cette année, nous avons demandé à la juge, un effacement des dettes des personnes, puisque, de toute évidence, de manière irrémédiable, elles n’étaient pas capables de régler leurs dettes. 

Le dispositif s’adresse aux particuliers de l’ensemble de la Polynésie, qui sont dans l’incapacité de faire face aux dettes. Les travailleurs des affaires sociales peuvent venir en aide aux demandeurs pour présenter leur dossier. 
 

Dernières news