Huilerie de Tahiti : la grève se poursuit malgré les négociations

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Publié le 13/04/2015 à 16:14 - Mise à jour le 13/04/2015 à 16:14

Des négociations ont eu lieu ce mardi à l’Huilerie de Tahiti où les salariés sont en grève depuis le 2 avril. Les 14 points de revendications ont été étudiés, sans aucune avancée notable. « Il a proposé sur le point numéro 9, pour un salarié décédé, d’accorder 3 mois de prime pour les ayants droit », a déclaré Patrick Galenon de la CSTP-FO. 

Mais concernant les autres points, le directeur, Gérard Raoult, a proposé aux grévistes d’arrêter leur mouvement. Il compte réunir le conseil d’administration (CA) d’ici 15 jours afin de soumettre les revendications des salariés. « Il y a des revendications qui sont très élevées, notamment sur les départs à la retraite », explique Gérard Raoult. « 420 000 Fcfp, c’est la référence de base, à multiplier par le nombre d’années d’ancienneté. Cela s’élèverait à environ 14 millions d’indemnités de départ à la retraite pour chaque salarié. Il y a une proposition de monsieur Galenon qui a été faite de réduire cette prime de départ à la retraite à 60%. 60% du salaire brut multiplié par le nombre d’années d’ancienneté, cela fait beaucoup d’argent. C’est pour cela que j’ai proposé de soumettre tout cela au conseil d’administration », explique le directeur. 

Quinze jours d’attente, cela peut paraître long, mais pour Gérard Raoult, c’est le temps nécessaire pour réunir tous les membres du CA.  Les salariés ont refusé de suspendre la grève. Le mouvement se poursuit donc à l’Huilerie de Tahiti. 

Patrick Galenon, représentant de la CSTP-FO

Gérard Raoult, directeur de l’Huilerie de Tahiti

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