Les policiers municipaux de Paea sont sur le qui-vive. Ils font deux rondes par jour pour diffuser un message de prévention. « Notre mission principale est une mission de prévention. On prévient non seulement dans les quartiers, dans les chemins, mais également aux abords des plages et sur les sites à risque. Nous leur demandons de quitter les lieux en vue de la forte houle. Après il y a certains récalcitrants qui sont déjà dans l’eau et on ne peut rien faire. Chacun prend ses responsabilités », explique Gilles TeikiTohe, policier, au micro de Tahiti Nui Télévision.
Mercredi, la police a interrompu la session de surf de nombreux adolescents. Mais ce jeudi, certains continuent tout de même à braver les éléments. Ils ont leurs propres techniques pour éviter le drame. « Pour ne pas se faire emporter, il faut rentrer près du récif », explique un jeune.
Les courants sont très forts. Quelques-unes des passes les plus redoutables sont à Paea. Pour ne pas se fatiguer, les baigneurs en situation de détresse doivent attendre l’arrivée des secours. « Si jamais vous vous faites emporter vers le large, évitez de revenir contre le courant, vous allez vous fatiguer pour rien. (…) Si jamais vous êtes sur une planche, éviter de lâcher. Et surtout, prévoyez une Leash sur votre planche », explique Roboan Domingo, chef des pompiers de Paea.
Les surfeurs internationaux amateurs de grosses vagues, eux, ne sont pas venus. Ils ont considéré que le vent ne permettrait pas un bon surf.
Gilles TeikiTohe, policier
Roboan Domingo, chef des pompiers de Paea.