Hommage à Matariki au lycée de Papara

C’était le premier jour de cours au lycée de Papara depuis la disparition de Matariki. Une heure lui a été dédiée dans la matinée, l’occasion pour ses camarades de lui rendre un dernier hommage. Une cellule psychologique leur était proposée.
« Nos élèves sont choqués, dans la peine par rapport à ce qui s’est passé. (…) Ce matin on a pris du temps pour les accueillir et les laisser s’exprimer par rapport au départ de Matariki », explique Pépin Mou Kam Tse, proviseur du lycée au micro de Tahiti Nui Télévision. « Le message le plus important qui est ressorti des élèves c’est le mot « respect ». C’est l’image que matariki nous a renvoyée, la joie de vivre, profiter de la vie et s’investir à fond dans ses projets. »

Ici, tout le monde connaissait Matariki, dont les activités au lycée étaient multiples. Sportif ou magicien, Matariki laisse l’image d’un jeune garçon dynamique et appliqué. Et un message : « Profiter de la vie, respecter ses parents, bien travailler à l’école, donner beaucoup d’amour et observer tout ce que Matariki a pu faire et garder le meilleur, partager ça avec ses amis, avec tout le monde », déclare le papa de Matariki, ému, au micro de Tahiti Nui Télévision.
Et sur les réseaux sociaux, la mère de Matariki a remercié la population pour l’élan de solidarité après la disparition du jeune homme : « Un grand Merci du fond du coeur pour votre soutien, un grand Merci pou cette chaîne de solidarité. Un grand Merci pour vos messages, vos actions, vos compositions de chansons, vos vidéos. (…) S’il vous plaît pour rendre hommage à mon Matariki Aimez vous les uns les autres, répandez l’amour et la paix autour de vous, AIMEZ VOUS ! « 

Malgré l’émotion, cet élan des lycéens de Papara a permis de consoler ses amis et sa famille. « C’est très réconfortant pour tout le monde ici, et ses parents », témoigne une jeune fille. « Il nous a donné un bon exemple et il restera à jamais gravé dans nos coeurs », lance un autre. 
Un montage vidéo a été projeté. Sur le tableau ou en chanson, chacun a prononcé une dernière prière pour Matariki. Les cours ont repris vers 10 heures, mais une cellule psychologique a accompagné les plus touchés.