Hawaiki pour sécuriser Internet en Polynésie

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Publié le 12/09/2016 à 8:59 - Mise à jour le 12/09/2016 à 8:59

Encore un câble ? Mais pourquoi faire ? Il permettrait peut-être de gagner un peu  de débit, et de réduire les factures en faisant jouer la concurrence. Mais le but premier, c’est d’avoir un secours, si Honotua ne fonctionne plus. Edouard Fritch a profité du Forum pour négocier à Palikir avec la Nouvelle-Zélande.

Ce câble devrait relier la Nouvelle-Zélande aux Îles Cook, où il se séparera en deux branches. L’une devrait serpenter vers le Nord-Ouest, pour atteindre Niue et les Îles Cook. L’autre desservira Tahiti, avant de revenir jusqu’à Bora Bora pour couvrir les Îles-Sous-le-Vent.

Pour Edouard Fritch, le souci aujourd’hui pour la Polynésie française, c’est la sécurité du câble. « L’expérience nous a montré que Honotua est susceptible de ruptures, dues aux éléments naturels. il faut à tout prix que nous puissions apporter aux consommateurs, la garantie d’une continuité du service ».

De son coté,  John Key, Premier ministre de la Nouvelle-Zélande, se déclare confiant  pour le lancement de ce projet. « Je pense que le câble est viable au niveau économique. Il y a de fortes chances pour que ce projet soit financé majoritairement par le secteur privé. Mais si cela se fait, le gouvernement est prêt à financer une partie pour garantir le succès de cette opération et pour profiter des capacités du câble. »

Le problème, c’est bien sûr le coût. La Nouvelle-Zélande va financer une partie du câble, puisqu’il desservira les Îles Cook, son pays associé. Mais les Kiwis souhaitent que Tahiti paie 60% des 6 milliards du projet. Edouard Fritch, lui, veut s’en tenir à 3 milliards, soit 50%. Les négociations se poursuivront à la fin du mois à Auckland. Une équipe de l’OPT sera fin septembre en Nouvelle Zélande pour finaliser l’aspect technique du projet.
 

Rédaction Web avec Mike Leyral

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