Ce câble devrait relier la Nouvelle-Zélande aux Îles Cook, où il se séparera en deux branches. L’une devrait serpenter vers le Nord-Ouest, pour atteindre Niue et les Îles Cook. L’autre desservira Tahiti, avant de revenir jusqu’à Bora Bora pour couvrir les Îles-Sous-le-Vent.
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Pour Edouard Fritch, le souci aujourd’hui pour la Polynésie française, c’est la sécurité du câble. « L’expérience nous a montré que Honotua est susceptible de ruptures, dues aux éléments naturels. il faut à tout prix que nous puissions apporter aux consommateurs, la garantie d’une continuité du service ».
De son coté, John Key, Premier ministre de la Nouvelle-Zélande, se déclare confiant pour le lancement de ce projet. « Je pense que le câble est viable au niveau économique. Il y a de fortes chances pour que ce projet soit financé majoritairement par le secteur privé. Mais si cela se fait, le gouvernement est prêt à financer une partie pour garantir le succès de cette opération et pour profiter des capacités du câble. »
Le problème, c’est bien sûr le coût. La Nouvelle-Zélande va financer une partie du câble, puisqu’il desservira les Îles Cook, son pays associé. Mais les Kiwis souhaitent que Tahiti paie 60% des 6 milliards du projet. Edouard Fritch, lui, veut s’en tenir à 3 milliards, soit 50%. Les négociations se poursuivront à la fin du mois à Auckland. Une équipe de l’OPT sera fin septembre en Nouvelle Zélande pour finaliser l’aspect technique du projet.