Hao : près de 400 employés travailleront sur le chantier de la ferme aquacole

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Publié le 21/08/2017 à 14:50 - Mise à jour le 21/08/2017 à 14:50

Pour les investisseurs chinois, la route a été longue. Mais cette fois, le projet est sur les rails. Tahiti Nui Ocean Foods, la société de Wang Cheng, a répondu aux 497 questions liées à l’environnement que lui posaient les autorités locales. Selon son entourage, ses réponses conviennent, et vont même au-delà des préconisations.
 
Dès septembre, TNOF va donc sélectionner les entreprises locales qui participeront au chantier. En octobre-novembre, la société compte acheter ses matériaux, aux Etats-Unis, en Chine et en Nouvelle-Zélande. Le tout devrait être livré à la fin de l’année.
D’ici là, les terrassements devraient commencer, début décembre, pour s’achever deux mois plus tard. Idéal pour commencer les constructions après le jour de l’an chinois, comme le veut la tradition.
 
La base-vie, elle, doit être installée dès le mois de décembre. Elle accueillera 250 lits, pour les travailleurs qui ne résident pas à Hao.
 
Le chantier devrait durer environ deux ans. Le première phase est estimée à 300 millions de dollars. Et l’ensemble du projet devrait coûter 1,5 milliards de dollars… plus de 152 milliards de francs Pacifique.
 
A terme, Hao, alimentée aussi par les fermes familiales des atolls environnants, pourrait exporter 50 000 tonnes de poisson chaque année. Exporter seulement, parce que TNOF ne pourra pas vendre en Polynésie, afin de ne pas faire concurrence aux pêcheurs locaux.
 
Tahiti Nui Ocean Foods devrait mettre plusieurs années à atteindre cette production : il lui faudra partir des espèces locales, et maîtriser leur cycle de reproduction. TNOF n’aura pas le droit d’importer d’autres poissons. Or, les Chinois maîtrisent l’élevage industriel des mérous et des napoléons sous d’autres latitudes, mais ces espèces n’ont pas forcément les mêmes comportements au fenua.
 

Mike Leyral

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