« Halte à la prise de risques » : un spécial deux-roues en 2020

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La 16e édition "Halte à la prise de risques sur les routes" débute le 1er février. Cette année, six stages en faveur des 17-25 ans sont programmés par la gendarmerie et ses partenaires à l’université d’Outumaoro, et à Moorea. L'objectif est de sensibiliser les jeunes à la sécurité routière.

Publié le 24/01/2020 à 14:28 - Mise à jour le 24/01/2020 à 15:41

La 16e édition "Halte à la prise de risques sur les routes" débute le 1er février. Cette année, six stages en faveur des 17-25 ans sont programmés par la gendarmerie et ses partenaires à l’université d’Outumaoro, et à Moorea. L'objectif est de sensibiliser les jeunes à la sécurité routière.

Plus d’un millier de jeunes de 17 à 25 ans ont suivi depuis 2005 un stage « Halte à la prise de risques sur les routes ». Cette année, une journée spéciale deux-roues leur est consacrée le 30 mai à l’université d’Outumaoro. Les jeunes restent en effet une population à risques dans le domaine de l’insécurité routière. « Une bonne partie de nos accidents concerne les deux-roues, et a fortiori des deux-roues qui sont pilotés par des jeunes de moins de 25 ans. Il est donc logique pour nous d’essayer d’accentuer notre discours de prévention sur ce public » explique le colonel Frédéric Boudier.

Ce vendredi matin, lors du lancement de cette opération de prévention, programmée en 2020 à l’université d’Outumaoro, et à Moorea, les services de gendarmerie ont rappelé que le nombre d’accidents routiers a baissé ces dernières années en Polynésie. 29 personnes sont mortes sur les routes en 2019, un chiffre encore trop élevé : « Il y a eu une baisse sensible -entre 1/4 et 1/3- du nombre d’accidents, du nombre de blessés. Et il y a eu un petit peu moins de morts. Mais on ne peut jamais se satisfaire de ce résultat-là. Et même s’il y a eu moins de morts, quand on rapporte le nombre de morts à l’importance du réseau routier en Polynésie, il y a très clairement un surmortalité ici par rapport à la métropole. Pourquoi ? Car souvent l’état des véhicule qui circule est déficient, parce que le port des équipements de sécurité est aléatoire. Et le comportement des gens pose problème, à la fois dans le respect du code de la route et sur le problème des addictions avec une surreprésentation des problèmes d’alcoolémie au volant, et parfois des stupéfiants, voire des deux combinés » ajoute Boudier.

Six formations « Halte à la prise de risques », pouvant accueillir 200 jeunes à chaque session seront programmées tout au long de l’année. Le premier stage débute le 1er février. « Ces journées mettent en situation des jeunes volontaires et plusieurs acteurs qui viennent apporter sur différents volets leurs informations. Il y a des praticiens de la gendarmerie, des réseaux d’assurance, des médecins, des victimes d’accidents de la route pour que les jeunes puissent avoir des témoignages, des ateliers de sensibilisation avec des voitures tonneaux etc. » précise le colonel.

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