Si les négociations échouent avec le haut-commissariat, les agents arrêteront de travailler le vendredi 2 juin. Cette date est symbolique : le lendemain se déroulera le premier tour des élections législatives. Vatea Helle, le vice-président de la Cosac aborde le sujet avec fermeté : « Nous ne voulons pas bloquer les élections mais si le haut-commissariat ne fait pas son travail, on ne reculera pas. » Autrement dit, le premier tour du scrutin sera très perturbé même avec des réquisitions.
Cette grève fait écho à celle de 2014. À l’époque, les syndicats avaient demandé à l’État de revoir le statut des agents communaux. Plusieurs revendications avaient été réglé, mais « il reste encore une centaine de points à résoudre », selon Vatea. « On voit bien qu’on nous prend encore pour des sous fonctionnaires », ajoute-t-il.
En 2017, la Cosac revient après sept points de revendication : non-respect du statut, non-respect du droit syndical, non-respect des droits et avantages acquis, revalorisation du point d’indice dans toutes les grilles salariales ou encore la mise en place d’une prime de départ à la retraite …
Quelque quatre mille agents communaux sont concernés par ce préavis de grève qui prend effet ce soir. En l’absence d’accord, la grève sera effective vendredi prochain.
Vatea Heller, vice-président de la Cosac :