Grève dans l’enseignement privé : l’intersyndicale a rencontré Nicole Bouteau et Christelle Lehartel

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SOCIAL - La grève des enseignants du privé est effective ce jeudi. Ils étaient une centaine dans la rue. L'intersyndicale a rencontré la ministre du Travail et celle de l'Education. Une rencontre est également prévue avec le Vice-recteur.

Publié le 16/05/2019 à 9:54 - Mise à jour le 21/06/2019 à 10:56

SOCIAL - La grève des enseignants du privé est effective ce jeudi. Ils étaient une centaine dans la rue. L'intersyndicale a rencontré la ministre du Travail et celle de l'Education. Une rencontre est également prévue avec le Vice-recteur.

En vidéo, l’interview de Christine Fleury syndicat USPEP FEP CFDT. 

Une centaine de grévistes étaient réunis ce jeudi matin devant les grilles de la présidence de la Polynésie. Le mouvement national dans l’enseignement privé a été suivi au fenua. Mais ici, des demandes spécifiques ont été faites. Les 1000 enseignants du privé de Polynésie militent surtout pour le maintien de leur statut d’agents publics de l’État. « La loi a été étendue à la Polynésie française. Nous sommes agents publics de l’Etat et pourtant nous n’avons pas par exemple, les mêmes règles de protection sociale qu’un agent public de l’Etat, qu’un enseignant de l’enseignement privé en métropole »,explique Christine Fleury syndicat USPEP FEP CFDT.

Ce jeudi, ils ont été reçus par Nicole Bouteau, ministre du Travail et Christelle Lehartel, ministre de l’Education. L’intersyndicale de l’enseignement privé doit désormais rédiger un courrier qui permettra au président du Pays de demander à l’Etat d’étendre certains articles de la loi : « Nous allons nous concerter. Ce n’est pas encore défini. On sait qu’on va parler de la reconnaissance de notre statut d’agent public, On sait qu’on va parler de la précarité de nos jeunes qui rentrent dans le métier en tant que DA. Ensuite, les formes et les points précis seront à discuter en intersyndicale. » 

Autre sujet : la précarité des jeunes enseignants du privé. L’intersyndicale devrait rencontrer le vice-recteur à ce sujet : « Avant, les délégués annuels pouvaient travailler 6 ans avant de passer en CDI. Ce qui leur permettait d’engranger une grande expérience professionnelle, de satisfaire ou non les directeurs et de se préparer réellement, valablement au concours et notamment au concours interne. Maintenant il n’y a plus qu’un an, deux ans avant que le vice-recteur ne les remercie, sinon il serait obligé de les passer en CDI. Donc nos jeunes, n’ont pas en deux ans beaucoup de temps pour faire leurs preuves, être persuadés que c’est la voie professionnelle qu’ils veulent, détaille Christine Fleury. Et surtout par rapport à nos enfants, cela veut dire qu’on a de plus en plus de gens qui restent moins longtemps devant eux. Quelle est la qualité à ce moment de leur position pédagogique. C’est ce que nous aimerions que le vice-recteur prenne en compte. » 

Ce jeudi, la grève n’a pas eu de répercussions sur le déroulement des examens de BTS dans les établissements privés.

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