Grève dans l’éducation nationale : un mouvement peu suivi en Polynésie

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L’appel à la grève au niveau national contre l’obligation vaccinale a été, cette fois encore, très peu suivi au fenua.

Publié le 27/01/2022 à 17:44 - Mise à jour le 27/01/2022 à 17:44

L’appel à la grève au niveau national contre l’obligation vaccinale a été, cette fois encore, très peu suivi au fenua.

Selon les salariés du Trésor public, ils seraient plus de 17% de grévistes. Mais selon les chiffres de la DGEE, il y aurait seulement 26 grévistes du 1er et second degré sur environ 5 300 personnels de l’éducation en Polynésie soit 0,4% (contre 41 grévistes au 21 janvier). C’est un encore moins qu’au 20 janvier où la DGEE dénombrait 41 grévistes.

Des grévistes qui ont débrayé ou encore manifesté sans arrêter de travailler. Parmi l’intersyndicale de l’éducation, la FSU et SNEETA-FO ont relayé l’appel au niveau local. « Au national, nous n’avons pas les mêmes revendications, eux ils parlent essentiellement d’une revalorisation des salaires, tandis que nous, nous avons 6 revendications dont une clarification par rapport à l’obligation vaccinale, sachant qu’en métropole, par exemple, les agents de l’État, et surtout les professeurs, n’ont pas cette obligation comme nous, parce que nous sommes mis à disposition du pays, et nous trouvons cela un peu injuste » indique Hiroarii Bessert, secrétaire générale FSU.

« Selon les établissements, entre 5 à 10% des personnes sont en grève. Ce qui nous concerne le plus localement, c’est le recrutement du personnel et les postes. On demande des créations de postes, on a besoin de moyens. C’est l’une des raisons pour lesquelles on a décidé de suivre le mouvement aujourd’hui » ajoute Maheanuu Routhier, secrétaire générale SNEETA-FO.

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