Au cœur de leurs revendications, les problèmes de sécurité qui persistent sur la zone du port autonome. « Jusqu’à aujourd’hui, on a un problème de sécurité. (…) Le président est venu ici. On a demandé si la police portuaire pouvait revenir pour nous surveiller et pour veiller à la sécurité à l’intérieur. Aujourd’hui, rien n’a été fait. Le président a ramené la police portuaire, et l’ordre de mission qui doit être donné par la direction du port n’a pas été fait », déplore Mahinui Temarii du syndicat CSTP-FO. « Quand on travaille, même la nuit, quand un bateau arrive à l’intérieur, on voit les pêcheurs qui circulent entre les conteneurs. Et nous on roule avec les semi remorques (…) C’est très dangereux ».
S’il ne s’agit pas selon lui de la cause de cette grève, Mahinui Temarii évoque également la réforme de la Protection sociale généralisée (PSG). « Quand on parle de la PSG, il faut savoir que la CPS aura des problèmes en 2017. Il faut profiter que l’on puisse régler ce problème tout de suite, puisque les techniciens du président ont présenté leur projet qui n’est pas encore validé par le Pays. Nous avons lu ce projet et il ne rime à rien. c’est seulement pour essayer de baisser les revenus des retraités », assure Mahinui Temarii.
Il y aurait un gréviste sur 136 employés selon le port autonome. Ils seraient en fait 7 personnes en grèves. Pour l’instant « pas de blocage » au port autonome. Les aconiers déchargent les marchandises des navires. Mais rien ne sort de la zone sous douane.
Des négociations doivent avoir lieu ce lundi à partir de 16 heures. Si aucun accord n’est trouvé, les marchandises resteront au port autonome encore un moment… Mais pas de risque pour l’approvisionnement en fuel et en gaz pour l’instant.
Rédaction Web (Interview : Laure Philiber)
Mahinui Temarii du syndicat CSTP-FO