Après deux heures de discussions pour l’élaboration d’un tronc commun conventionnel pour toutes les sociétés appartenant au groupe OPT, la ministre de l’Emploi et du Travail, Vannina Crolas se disait confiante : « On s’est tous mis d’accord pour un tronc commun avec toutes les organisations syndicales. C’est vrai que A Tia I Mua et Otahi ont déjà signé des conventions (…) mais ils sont d’accord pour travailler avec toutes les organisations syndicales sur le tronc commun qui viendrait remplacer, ou améliorer, les dispositions qui ont déjà été signées. »
Ces signatures ont créé quelques crispations entre syndicats. La CSIP a déposé un référé devant le tribunal pour demander l’annulation des conventions. Le jugement doit être rendu lundi. Son secrétaire général, Patrick Galenon, souhaite aussi disposer d’un nouvel échéancier de discussions.
« Nous avons demandé un calendrier qui permettrait de renégocier la convention commune, on a demandé jusqu’en fin janvier », a-t-il indiqué.
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En attendant que les négociations se poursuivent, la grève est maintenue au sein du groupe et dans ses filiales. « Tant que l’on n’a pas un protocole d’accord qui stipule que c’est dérogé jusqu’au 31 janvier, au lieu du 30 octobre, et que l’on met en place un tronc commun…S’ils sont prêts à mettre ce protocole, on signe », a déclaré Cyril Le Gayic, de la CSIP. Une nouvelle réunion du Conseil d’administration de l’OPT est prévue vendredi.