Les grévistes réclament entre autres, concernant leurs conditions de travail, un « arrêt » des pressions, le respect des salariés ou encore « l’arrêt des menaces de dépôt de bilan ».
« Je ne crois pas qu’il y ai ici de personnes qui subisse quoi que ce soit de désagréable dans son travail », a déclaré Pierre Marchesini, directeur de publication de La Dépêche de Tahiti, au micro de Tahiti Nui Télévision.
Parmi les revendications également : « rétablir le 13e mois » et « établir un plan stratégique de développement du groupe ».
« On est dans une restructuration. Les salariés doivent suivre des formations et être dans un esprit ouvert pour être compétitif. On ne peut plus faire ce qu’on faisait il y a 25 ans. On doit s’adapter au niveau des logiciels, on doit s’adapter à toutes les nouvelles situations. On a une Dépêche toute en couleur qui passe sur des machines plus performantes, avec des investissements plus lourds. (…) Naturellement ça a fait des frictions. Il y a des gens qui préféreront partir à la retraite, d’autres qui auront des primes de départ volontaire. Il y aura beaucoup de changements (…) Il n’y a vraiment pas de conflit à notre niveau qui serait ingérable », explique Pierre Marchesini.
Des négociations ont été entamées mercredi soir et se sont poursuivies ce jeudi. Plusieurs journalistes et monteurs étant en grève, il n’y aura pas de journal ce vendredi.
Rédaction Web (Interview : Sam Teinaore)
Pierre Marchesini, directeur de publication de La Dépêche de Tahiti