Pas de marche pour manifester ce jeudi matin, mais des banderoles et des pancartes installées devant la façade du haut-commissariat. En métropole comme en Polynésie, les syndicats d’enseignants sont solidaires face à la réforme Blanquer. Selon les chiffres transmis par le ministère de l’Éducation, 10,22% des enseignants du premier et du second degrés ont pris part au mouvement de grève.
Au cœur des inquiétudes, la création d’établissements qui rassembleraient une ou plusieurs écoles primaires avec un collège. « Nous y sommes fermement opposés, affirme John Mau, co-secrétaire territorial du SNUipp-FSU Polynésie. Parce que ça voudrait dire que nos directeurs d’école seraient amenés à disparaître (…) et cette proximité avec les équipes pédagogiques et les parents serait amoindrie… »
Autre inquiétude, celle des étudiants en deuxième année de licence qui pourraient désormais être enseignants-remplaçants. Car « à l’heure où on se parle, un professeur des écoles a un niveau master 2, précise John Mau. Pour nous, c’est la porte ouverte à un recrutement de personnel moins formé, donc à bas prix, mais le problème n’est pas là : c’est tout simplement que l’enseignement serait de moindre qualité pour les élèves. »
Parmi les manifestants, les enseignants du second degré se sont aussi mobilisés contre le projet de l’Éducation nationale, et plus précisément contre la nouvelle réforme du bac.
« Selon les établissements, les élèves n’auront pas tous les choix, explique Alexandra Lanté, secrétaire territoriale du SNES-FSU.
C’est-à-dire que selon l’endroit où ils vont être, ils auront telles options et pas d’autres, ce qui fait qu’on n’a pas une égalité que l’école républicaine devrait pouvoir assurer aux élèves du lycée. »
Les pertes de postes sont également au cœur des préoccupations des professeurs, « puisque avec les spécialités que les élèves devront choisir en fin de seconde, des matières, comme les maths par exemple, peuvent disparaître de leur cursus de lycéen… », souffle-t-elle.
La réforme doit être examinée devant le Sénat début mai. En attendant, les syndicats d’enseignants espèrent mobiliser avec eux les sénateurs polynésiens. L’examen du baccalauréat, quant à lui, pourrait être perturbé cette année. Les enseignants du second degré sont en train de se prononcer sur la question par le biais d’un questionnaire.
Les syndicats ont pu remettre leurs revendications au directeur de cabinet du haut-commissaire ce matin à 11 heures. Des revendications qui seront envoyées au ministère de l’Éducation nationale.
Enfin, le combat des enseignants du premier degré ne s’arrête pas là puisque près de 300 recours seront déposés ce vendredi au ministère de l’Éducation local et au vice-rectorat pour demander que les obligations réglementaires de service (heure d’accompagnement des élèves en difficultés) soient appliquées à toutes les écoles primaires.
Au cœur des inquiétudes, la création d’établissements qui rassembleraient une ou plusieurs écoles primaires avec un collège. « Nous y sommes fermement opposés, affirme John Mau, co-secrétaire territorial du SNUipp-FSU Polynésie. Parce que ça voudrait dire que nos directeurs d’école seraient amenés à disparaître (…) et cette proximité avec les équipes pédagogiques et les parents serait amoindrie… »
Autre inquiétude, celle des étudiants en deuxième année de licence qui pourraient désormais être enseignants-remplaçants. Car « à l’heure où on se parle, un professeur des écoles a un niveau master 2, précise John Mau. Pour nous, c’est la porte ouverte à un recrutement de personnel moins formé, donc à bas prix, mais le problème n’est pas là : c’est tout simplement que l’enseignement serait de moindre qualité pour les élèves. »
Parmi les manifestants, les enseignants du second degré se sont aussi mobilisés contre le projet de l’Éducation nationale, et plus précisément contre la nouvelle réforme du bac.
« Selon les établissements, les élèves n’auront pas tous les choix, explique Alexandra Lanté, secrétaire territoriale du SNES-FSU.
C’est-à-dire que selon l’endroit où ils vont être, ils auront telles options et pas d’autres, ce qui fait qu’on n’a pas une égalité que l’école républicaine devrait pouvoir assurer aux élèves du lycée. »
Les pertes de postes sont également au cœur des préoccupations des professeurs, « puisque avec les spécialités que les élèves devront choisir en fin de seconde, des matières, comme les maths par exemple, peuvent disparaître de leur cursus de lycéen… », souffle-t-elle.
La réforme doit être examinée devant le Sénat début mai. En attendant, les syndicats d’enseignants espèrent mobiliser avec eux les sénateurs polynésiens. L’examen du baccalauréat, quant à lui, pourrait être perturbé cette année. Les enseignants du second degré sont en train de se prononcer sur la question par le biais d’un questionnaire.
Les syndicats ont pu remettre leurs revendications au directeur de cabinet du haut-commissaire ce matin à 11 heures. Des revendications qui seront envoyées au ministère de l’Éducation nationale.
Enfin, le combat des enseignants du premier degré ne s’arrête pas là puisque près de 300 recours seront déposés ce vendredi au ministère de l’Éducation local et au vice-rectorat pour demander que les obligations réglementaires de service (heure d’accompagnement des élèves en difficultés) soient appliquées à toutes les écoles primaires.
Rédaction web avec Sophie Guébel et Esther Parau-Cordette