Gravats de Hao : « une affaire que l’association 193 a construit de toutes pièces » pour le Haut-Commissaire

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Publié le 17/11/2016 à 16:06 - Mise à jour le 17/11/2016 à 16:06

En début de semaine, l’association 193 adressait un courrier au représentant de l’État en Polynésie française.
Une missive pour le saisir « en urgence signalée » d’une demande de suspension de l’arrêté du gouvernement de la Polynésie française N° 1790 CM du 9 novembre 2016.

René Bidal, qui regrette que cet échange soit médiatisé, considère qu’aucune disposition de cet arrêté n’apparaît contraire à la loi et rien ne justifierait un quelconque recours, gracieux ou contentieux. 

Sur le fond de l’affaire, le Haut-Commissaire estime ne pas avoir à intervenir. Au contraire :  » je n’avais pas à intervenir dans un dossier où toute intervention du haut commissaire eut été légitimement interprétée comme une ingérence renvoyant au souvenir de pratiques qui sont définitivement révolues dans le mode de fonctionnement qui préside, désormais, à la relation entre l’État et le Pays. L’interpellation de l’association « 193 » me contraint donc à donner un point de vue sur une affaire que l’association a construite de toute pièce », indique René Bidal dans un communiqué. 

Il ajoute : « Contrairement à ce qui est affirmé dans le courrier, il a été établi de façon sûre et indépendante de tout intérêt partisan, que ces gravats ne présentent aucune trace de pollution par des éléments radioactifs. Parfaitement conscient de l’importance du fait nucléaire en Polynésie et des enjeux qui s’y rattachent, je travaille avec constance pour faire avancer les différents sujets qui ont trait à cette question, à propos de laquelle le Président de la République et le Gouvernement ont pris des engagements forts. C’est un dossier difficile auquel les Polynésiens sont légitimement très sensibles et attentifs ; c’est bien là, d’ailleurs, la raison essentielle qui me fait dire qu’il ne faut pas ajouter à l’évidente complexité qu’il présente des postures revendicatives qui auraient l’irrationnel, l’approximation et la mauvaise foi pour seuls fondements. Au contraire, de faux prétextes constituent une instrumentalisation inique des esprits qui nuit durablement à une approche équilibrée et raisonnée. C’est pourtant une approche raisonnée qui apparaît comme étant la seule à même de faire évoluer les choses et à préserver l’avenir, en prenant en considération les difficultés qui se présentent dans l’évolution de ce dossier, les unes après les autres ».  

Rédaction web 
 

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