« Pour couvrir une surface lagonaire de 18 hectares, il faut des agrégats, de la terre des roches. Où vont -il aller les chercher ? Dans nos vallées. C’est nos vallées qui seront saccagées pour un projet », explique le syndicaliste.
Les manifestants ont finalement pu rencontrer le président Edouard Fritch ainsi que deux ministres : Heremoana Maamaatuaiahutapu, pour l’Environnement et Albert Solia, pour l’Aménagement et de l’Urbanisme. Teva Rohfritsch, ministre de la Relance économique, également concerné par le sujet, n’a pu être présent. « Plusieurs sujets ont été abordés. Notamment la problématique des rivières, des extractions dans les rivières, le Mahana beach… », détaille Heremoana Maamaatuaiahutapu.
Afin d’entendre plus longuement les associations sur les différents sujets, le président Edouard Fritch s’est engagé « à faire un calendrier de rencontres« , a déclaré le ministre de l’Environnement au micro de Tahiti Nui Télévision. Les discussions devraient démarrer la semaine prochaine.
Prochainement, des comités de suivi seront créés comme « pour le Mahana beach », annonce Heremoana Maamaatuaiahutapu. Des représentants d’associations y seront intégrés. « On ne pourra pas intégrer tout le monde mais il faut qu’il y ait des représentants des associations de protection de l’environnement concernés par les sujets », explique-t-il. Leur implication dans le projet Tahiti Mahana beach aurait d’ailleurs déjà été décidée.
Le président du Pays s’est réjoui de cette rencontre et a reconnu le manque de communication avec les associations sur les grands projets. « Avec les associations de l’environnement, ça s’est très bien passé. Ce sont des associations qui demandent à dialoguer, à rencontrer les autorités, qui ont besoin de s’exprimer, de donner leur vision de nos projets. Effectivement je crois que ces échanges ont beaucoup manqué (…) Il faut les écouter. Ils ont sûrement de bonnes idées à partager avec nous », a-t-il déclaré.
Edouard Fritch, président du Pays
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Heremoana Maamaatuaiahutapu, ministre de l’Environnement
Daniel Helme du syndicat No te Arutaimareva