Adrien Demuth lui aussi a commencé les échecs très tôt. « J’ai énormément joué quand j’étais petit. (…) j’ai commencé à 7 ans à Tahiti. (…) j’ai commencé ici dans le club de Jean-Pierre », confie le champion. « Il faut un maximum d’enfants qui jouent quand ils sont petits pour pouvoir détecter les talents et les faire progresser. Il faut une base importante pour que l’élite soit forte. C’est hyper important qu’ils apprennent tôt », estime Adrien Demuth.
Et si le jeu d’échecs est souvent associé à une classe sociale aisée, Adrien souligne que « c’est un des jeux qui demande le moins de matériel. On peut se contenter d’un échiquier pour jouer, pour progresser. C’est un jeu populaire qui peut se pratiquer partout ». Seule exigence : les échecs demandent de la « réflexion, de la concentration, de la patience (…) C’est une grande part de volonté ».
Adrien Demuth a joué plus d’une centaine de parties ce samedi. Cette simultanée a été l’occasion pour les joueurs du fenua « de rencontrer quelqu’un qui vit sur une autre planète, qui joue des tournois internationaux, qui a l’habitude de rencontrer les meilleurs joueurs du monde », estime Jean-Pierre Cayrou.
Rédaction Web (Interviews : Manava Tepa)
Adrien Demuth, grand maître international de jeu d’échecs
Jean-Pierre Cayrou président de l’association Peremana.