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Le 4 septembre 1998, ils fondent officiellement l’entreprise Google, hébergée dans un garage à Menlo Park, dans la Silicon Valley, en Californie. Le nom est une référence au terme mathématique « gogol » ou »googol », qui désigne le nombre s’écrivant avec un 1, suivi de 100 zéros.
En 2004, le siège est installé à Mountain View et Google entre en Bourse en août. Au fil des années, Google a lancé de nombreux produits, comme Maps (Plans), la messagerie Gmail, le système d’exploitation mobile Android ou encore le navigateur internet Chrome. Google a aussi racheté la plateforme de partage de vidéos YouTube en 2006. Fin 2015, le groupe se restructure et est créée une maison-mère, Alphabet, pour chapeauter Google mais aussi d’autres filiales, comme Verily (santé), Waymo (voitures autonomes), ou Deep Mind (intelligence artificielle)…
Google fait aujourd’hui partie des marques les plus connues dans le monde et est même passé dans le langage courant, avec les néologismes « googler » et « googliser », à savoir « chercher quelque chose sur Google ». Depuis quelques années, Google fabrique aussi des appareils, comme les enceintes connectées Home et les smartphones Pixel. Google a cependant connu quelques déconvenues, comme son réseau social Google+ ou la première génération de lunettes connectées Google Glass.
> Les milliards de la publicité
En 2017, le chiffre d’affaires d’Alphabet a atteint 111 milliards de dollars, venant en quasi-totalité de Google. Le groupe emploie plus de 80 000 personnes dans le monde. Au deuxième trimestre 2018, il a engrangé 32,7 milliards de dollars de recettes et 3,2 milliards de bénéfice net, grevé par une amende de l’Union européenne. Hormis cette pénalité, il a dégagé un profit de 8,3 milliards de dollars.
> Critiques, controverses et amendes
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Comme Facebook, Google est aussi accusé par la presse traditionnelle d’être son fossoyeur, captant lectorat et recettes publicitaires. Les deux groupes s’opposent en outre à la création dans l’Union européenne d’un « droit voisin » du droit d’auteur pour la presse, afin que les plateformes technologiques rémunèrent mieux les médias pour les articles qu’elles utilisent.
Aux États-Unis, bien que moins directement critiqué que Twitter et surtout Facebook, Google est aussi pris dans plusieurs polémiques, accusé de n’avoir pas assez lutté contre les campagnes de désinformation politiques qui pullulent sur internet.
Google est également dans le collimateur du président républicain Donald Trump, qui l’a récemment accusé de manipuler ses résultats de recherche pour bâillonner les voix conservatrices, ce que l’entreprise dément catégoriquement.