Après plus de 20 jours de conflit, les négociations n’avancent donc toujours pas. Particulièrement concernant le point relatif à l’indemnité de départ à la retraite des travaux pénibles.
La direction demande l’intervention d’un médiateur de l’inspection du travail. Mais les grévistes refusent. Selon eux, l’inspection du travail n’est pas « neutre ». L’institution s’est rangée du côté de la direction concernant le cas de 5 salariés qui ont quitté l’entreprise l’an dernier. « L’inspection du travail a pris une décision de la cour de cassation sur l’assiette de calcul de l’indemnité de licenciement. Alors que nous nous avons présenté une assiette de calcul sur les indemnités de départ à la retraite. Ce sont deux choses différentes. (…) Je pense que ce point là peut se débloquer si l’inspection du Travail rectifie son erreur », estime Cyril Le Gayic. Et il reconnait : « Ce n’est pas facile pour une institution du droit du travail de revenir sur une décision que nous qualifions d’erronée ».
Cyril Le Gayic, de la CSIP
Le restaurateur pense tenir encore une semaine avec la bonbonne qu’il a pu acheter. « Je suis encore obligé de faire tous les magasins pour voir. Et encore, à chaque fois que j’arrive il y a une pancarte marquée : « plus de gaz » », témoigne-t-il.
Tamatoa, restaurateur victime d’un vol