Les îles en appellent à l’Australie, la grande puissance financière d’Océanie, mais aussi la plus grande pollueuse. Une Australie qui souligne son aide déjà apportée aux petites îles : « 200 millions de dollars ont déjà été dépensés pour aider les pays à développer leurs propres projets de résilience et d’adaptation, affirme Marise Payne, ministre des Affaires étrangères de l’Australie. Et nous nous concentrons aussi sur le courant principal des investissements qui portent sur le renforcement de deux types de programmes, d’une part la science, d’autre part la formation dans la région, à propos du changement climatique. »
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Le pays qui fait presque l’unanimité contre lui du Forum, ce sont les États-Unis. Ils s’étaient engagés à alimenter le Fonds vert pour le climat sous Obama, avant de se raviser sous la présidence de Doland Trump.
« Nous avions conclu un accord à Paris, rappelle Peter Christian, président des États fédérés de Micronésie. Et les États-Unis ont récemment décidé que ce n’était pas dans leur intérêt de rester liés par cet accord. Et je suis très triste parce que ça veut dire que les remèdes que nous pensions pouvoir mettre en place dans les 30 prochaines années vont être encore repoussés… à cause du retrait de l’accord des États-Unis. C’est ça qui est triste… »
« Ils disent effectivement qu’ils ont mis déjà des millions de dollars pour soutenir les pays du pacifique. Mais aujourd’hui ils veulent être beaucoup plus pointus dans leurs interventions et se tourner vers les populations qui ont besoin de se réorganiser dans leur vie quotidienne », rapporte le président Édouard Fritch.
Le secrétaire de l’intérieur des États-Unis a refusé toute interview, mais il a assuré que les États-Unis continueraient à soutenir le Pacifique, par des actions plus ciblées. En clair, les Américains veulent savoir où va leur argent. En attendant, les eaux continuent de monter…