Problème : certains documents retirés à la DAF auraient selon eux été falsifiés Ils pointent du doigt des incohérences sur des actes de naissance et de décès mais pas seulement. Ils évoquent même des falsifications de documents et dénoncent la vente sous seing privé de plusieurs parcelles qui leur appartiendraient.
Paimata Tetuaiteroi, vice-président de l’association des héritiers de Richmond et Poheroa, s’insurge :
« Aujourd’hui, nous nous battons pour des actes de naissance de l’état civil pour pouvoir prétendre à une revendication sur les terres d’origine. »
Selon ce représentant de la lignée de Teiva Poheroa, ses ancêtres auraient été propriétaires de 81 hectares mais ils en auraient vendu une partie pour n’en garder que 74. Une vaste parcelle située sur cette colline de Faa’a et qui serait désormais gérée par le Pays. Aujourd’hui les héritiers réclament ce qu’ils estiment leur revenir de droit.
« Quand est-il des titres de propriété ? Il y a litige avec le territoire mais il y a aussi d’autres personnes qui revendiquent leur droit. »
A la direction des affaires foncières, l’imbroglio entourant ces document est qualifié de rare. Selon Loyana Le Gall, la directrice de Te Fenua, les familles Richmond et Poheroa n’ont d’autres choix, pour obtenir gain de cause, que de se tourner vers la justice. Reste aussi qu’ils peuvent solliciter l’aide du pays pour leur faciliter la tâche.
Loyanna Le Gall explique : « Le Pays essaie d’envisager toutes les possibilités dans un cadre légal. Nous devons rester dans le périmètre que la loi définit. Nous avons la possibilité de trouver un terrain d’entente et peut être de gérer l’indivision autrement que par le biais de la sortie d’indivision. »
L’association des héritiers Richmond et Poheroa campe sur ses positions. Selon elle, ce soutien du Pays ne sera pas suffisant pour dénouer le problème. Elle souhaite que les mésaventures qu’elle rencontre puissent au moins réveiller les consciences.
Le dossier de Brandy Tevero et Naea Bennett