Le gouvernement polynésien a mis en place plusieurs grands projets parmi lesquels le Tahiti Mahana beach, le parc aquacole de Hao ou encore le partenariat avec le groupe Hainan pour le golf d’Atimaono. Pensez-vous que de tels projets contribueront réellement au redressement de l’économie polynésienne ?
« Dès lors que des investissements, quels qu’ils soient, sont réalisés en Polynésie, ils vont générer de la création de richesse et de l’emploi, ne serait-ce que dans la phase de leur réalisation (construction, infrastructures…). Reste ensuite la question de leur pérennité économique et des modalités de leur réalisation. Si les projets que vous citez sont effectivement menés à terme, ce que seul l’avenir nous dira, ils peuvent donc être favorables à l’activité économique, si toutefois ils ne créent pas trop de déséquilibres au plan fiscal ou contractuel. Par exemple, quelles seraient exactement les conditions de fonctionnement du parc aquacole de Hao ? Les éleveurs de poisson seront-ils salariés du groupe investisseur ou s’agira-t-il de sous-traitance réalisée par des éleveurs indépendants ? Le cadre d’analyse n’est pas du tout le même et si on opte finalement pour la sous-traitance, aura-t-on des clauses d’exclusivité de vente ? Comment le prix d’achat sera-t-il alors déterminé ? Il reste beaucoup d’incertitudes, mais il est clair que si des éleveurs polynésiens devaient obligatoirement vendre à un acheteur unique le produit de leurs élevages, il n’y aurait aucune maîtrise du prix à espérer pour eux, et donc un avantage très restreint à participer au projet. »
Selon vous, quels secteurs doivent encore être développés pour permettre la relance ?
« En Polynésie, on a souvent l’impression que le salut viendra d’en haut. On attend souvent une intervention, qu’elle provienne de l’Etat ou du gouvernement. Les projets auxquels vous référiez dans votre précédente question en sont une bonne illustration : on voit qu’ils focalisent le débat local, occultant souvent d’autres interrogations plus importantes sur les motifs profonds des dysfonctionnements de l’économie polynésienne. L’idée particulièrement répandue à Tahiti, c’est que le développement économique doit impérativement passer par des projets de grande envergure, portés par le gouvernement. Même si on peut connaître des réussites ponctuelles, un tel mode de fonctionnement porte en lui-même la source de ses difficultés. Comment déterminer que tel secteur est plus porteur que tel autre ? Qui va en attester et en se basant sur quelle compétence ? Pour un secteur donné, pourquoi décider de soutenir le projet A plutôt que le projet B ? Ce genre d’arbitrages est généralement effectué par le marché, et non par le gouvernement qui ne peut qu’être moins efficace sur cette question. On demande en effet à nos dirigeants, avec un tel mode de fonctionnement, d’être capables de tout savoir, de tout prévoir, pour tous les secteurs : d’être des ultra-spécialistes polyvalents. C’est une contradiction qui débouche immanquablement sur des échecs retentissants comme ce fut par exemple le cas avec les thoniers coûteusement restés à quais. Les économistes, à force d’analyse de ce type d’interventions publiques, ont au contraire développé une légitime méfiance à l’égard des politiques industrielles, particulièrement lorsqu’elles sont fondées sur des intuitions plutôt que sur des études de marché précises et sérieuses. A postuler l’omniscience du gouvernement, on n’obtient finalement que son omnipotence… Et on finit par s’en mordre les doigts. »
« Dès lors que des investissements, quels qu’ils soient, sont réalisés en Polynésie, ils vont générer de la création de richesse et de l’emploi, ne serait-ce que dans la phase de leur réalisation (construction, infrastructures…). Reste ensuite la question de leur pérennité économique et des modalités de leur réalisation. Si les projets que vous citez sont effectivement menés à terme, ce que seul l’avenir nous dira, ils peuvent donc être favorables à l’activité économique, si toutefois ils ne créent pas trop de déséquilibres au plan fiscal ou contractuel. Par exemple, quelles seraient exactement les conditions de fonctionnement du parc aquacole de Hao ? Les éleveurs de poisson seront-ils salariés du groupe investisseur ou s’agira-t-il de sous-traitance réalisée par des éleveurs indépendants ? Le cadre d’analyse n’est pas du tout le même et si on opte finalement pour la sous-traitance, aura-t-on des clauses d’exclusivité de vente ? Comment le prix d’achat sera-t-il alors déterminé ? Il reste beaucoup d’incertitudes, mais il est clair que si des éleveurs polynésiens devaient obligatoirement vendre à un acheteur unique le produit de leurs élevages, il n’y aurait aucune maîtrise du prix à espérer pour eux, et donc un avantage très restreint à participer au projet. »
Selon vous, quels secteurs doivent encore être développés pour permettre la relance ?
« En Polynésie, on a souvent l’impression que le salut viendra d’en haut. On attend souvent une intervention, qu’elle provienne de l’Etat ou du gouvernement. Les projets auxquels vous référiez dans votre précédente question en sont une bonne illustration : on voit qu’ils focalisent le débat local, occultant souvent d’autres interrogations plus importantes sur les motifs profonds des dysfonctionnements de l’économie polynésienne. L’idée particulièrement répandue à Tahiti, c’est que le développement économique doit impérativement passer par des projets de grande envergure, portés par le gouvernement. Même si on peut connaître des réussites ponctuelles, un tel mode de fonctionnement porte en lui-même la source de ses difficultés. Comment déterminer que tel secteur est plus porteur que tel autre ? Qui va en attester et en se basant sur quelle compétence ? Pour un secteur donné, pourquoi décider de soutenir le projet A plutôt que le projet B ? Ce genre d’arbitrages est généralement effectué par le marché, et non par le gouvernement qui ne peut qu’être moins efficace sur cette question. On demande en effet à nos dirigeants, avec un tel mode de fonctionnement, d’être capables de tout savoir, de tout prévoir, pour tous les secteurs : d’être des ultra-spécialistes polyvalents. C’est une contradiction qui débouche immanquablement sur des échecs retentissants comme ce fut par exemple le cas avec les thoniers coûteusement restés à quais. Les économistes, à force d’analyse de ce type d’interventions publiques, ont au contraire développé une légitime méfiance à l’égard des politiques industrielles, particulièrement lorsqu’elles sont fondées sur des intuitions plutôt que sur des études de marché précises et sérieuses. A postuler l’omniscience du gouvernement, on n’obtient finalement que son omnipotence… Et on finit par s’en mordre les doigts. »
Avec votre confrère Christian Montet, vous êtes l’auteur d’un ouvrage sur la concurrence en Polynésie. Pensez-vous que la mise en place prochaine d’une autorité polynésienne de la concurrence aidera la relance économique du Pays ?
« L’adoption d’un droit de la concurrence est un pas intéressant vers un meilleur modèle économique. Nous avons poussé le dossier depuis des années et sommes contents de voir enfin nos vœux réalisés, mais, il reste cependant beaucoup de points qui font débat. L’intérêt d’un droit de la concurrence, c’est de donner un cadre clair et unique pour tous, de façon à permettre un fonctionnement dynamique des marchés, qui soit à la fois profitable aux consommateurs et aux entreprises. Il permet de se détacher de la gestion arbitraire et inefficace d’une économie administrée. De ce point de vue, il n’est pas certain que le législateur se soit doté de tous les aspects nécessaires. Les prix restent encore bien trop réglementés, par exemple, et l’administration garde un pouvoir important de réglementation avec ce que l’on appelle le petit droit de la concurrence, qui n’est rien d’autre qu’un arsenal bureaucratique tatillon qui entrave inutilement les entreprises, tout comme le système de contrôle des prix. La reprise d’autres aspects du droit métropolitain, comme l’abus de dépendance économique ou les injonctions structurelles sont également regrettable. Nous avons souvent mis en garde contre les effets pervers de ces reprises métropolitaines, peu adaptées à la situation locale, mais nous n’avons pas eu l’oreille du gouvernement, qui peine à se démarquer d’une histoire indissociable d’une vision bureaucratique de l’économie. C’est vraiment dommage car cela risque de freiner les effets positifs de la mise en place du droit de la concurrence. J’espère que le président de l’Autorité de la concurrence sera quelqu’un de suffisamment compétent et indépendant pour pouvoir s’emparer de ce nouveau droit et en faire un usage intelligent qui serve l’intérêt général. Ce sera fondamental de choisir un président qui incarne une nouvelle vision d’une économie libre et moderne, en véritable rupture avec les inefficaces contrôles de prix ou de marges jusqu’ici appliqués, ainsi qu’avec la conception très protectionniste de l’accès au marché des biens. »
Comment le Polynésien peut-il, à son niveau, participer à la relance de l’économie du Pays ?
« Le Polynésien, c’est un acteur multiple : travailleur, employeur, investisseur, consommateur, épargnant… Nous fonctionnons en recherchant ce qui est bon pour nous, selon la conception que chacun d’entre nous s’en fait. Il est donc vain de chercher à structurer les comportements individuels. Il faut juste tracer un cadre qui permette aux énergies de chacun de s’épanouir, tout en évitant que certaines natures néfastes ne puissent se développer. On a souvent vu, dans les débats publics ou politiques, des recommandations du type : « il faut consommer local », « il faut investir ici », « il faut voyager dans nos îles », etc. Cela n’a aucun sens. Les Polynésiens achètent local si la qualité est au rendez-vous et que le prix n’est pas abusif. Ils investissent ici si les perspectives de rentabilité sont intéressantes. Ils voyagent ici s’ils y trouvent leur compte. Ce management politique de la mauvaise conscience n’a pas de fondement économique. Imaginez d’ailleurs que chacun raisonne ainsi : nous n’aurions plus aucun touriste ! Entre nous, je me demande d’ailleurs ce que font réellement de leur argent tous ces moralisateurs qui tentent de nous rendre responsable des maux du pays ? »
La création d’entreprise est-elle une solution face au manque d’emplois ?
« La création d’entreprises ne se décrète pas. Et si elle se développe en raison d’une forte régression du travail salarié et de l’augmentation du chômage, ce n’est pas en soi une bonne nouvelle. En revanche, si les entreprises se créent par émergence de projets porteurs, fondés sur des business plans sains, ce ne peut qu’être une bonne nouvelle pour la Polynésie. »
Comment l’Etat français peut-il encore aider la Polynésie à sortir de la crise ?
« Une fois de plus, il serait vraiment salvateur de considérer enfin l’économie polynésienne comme un vivier potentiel d’acteurs privés, et non de ramener systématiquement les débats à l’intervention publique. Certes, l’Etat contribue fortement au PIB polynésien, avec près de 30 % de son résultat total. Certes aussi, les investissements publics, qu’ils soient étatiques ou locaux, permettent d’injecter des financements dans les rouages de l’économie, mais cela ne peut suffire sur le long terme et nous vivons pleinement depuis une douzaine d’années les limites de cette conception. Il faut avant tout promouvoir le dynamisme des marchés. D’une certaine façon, l’Etat pourrait y contribuer indirectement en conditionnant son aide à l’assainissement des structures économiques, mais il faut surtout donner la main au secteur privé. »
Quelles idées aimeriez-vous soumettre au gouvernement polynésien ?
« Il faudrait rompre définitivement avec l’idée d’économie administrée. Ce qui veut également dire qu’il faudrait savoir reconnaître que les décideurs ont des limites : qu’ils ne savent pas tout, n’ont pas toujours la bonne solution sous la main. Le principe d’une économie de marché, c’est justement de laisser à chacun la possibilité d’exprimer ses talents. Ensuite, le marché tranche : certains projets connaissent un essor florissant car ils trouvent leur clientèle, d’autres échouent car les consommateurs ne sont pas au rendez-vous ou qu’ils sont mal montés. Sur le long terme, cela assure l’existence d’entreprises efficaces et des résultats économiques plus performants. Le gouvernement devrait donc favoriser toute mesure visant à libérer les initiatives individuelles et dynamiser le secteur privé. Il devrait en même temps se recentrer sur les problèmes économiques que le marché ne permet pas de résoudre. C’est le cas des monopoles qu’on ne peut éviter : transports, télécommunications, énergie. La loi sur la concurrence tient soigneusement à l’écart ces secteurs, ce qui est un autre de ses gros défauts (là encore, qui avait pourtant été souligné). Que fait-on pour l’accès aux réseaux de téléphonie ? Pourquoi n’avons-nous pas une concurrence plus intense dans la fourniture d’accès à Internet alors que rien ne l’empêche techniquement ou économiquement ? Pourquoi la formule de calcul du prix de l’électricité n’a toujours pas été remaniée, en dépit même d’un jugement du tribunal administratif qui le réclame depuis juillet 2013 ? Ce sont ces dossiers qui devraient mobiliser les ministères plutôt que le contrôle des étiquettes, les trop nombreuses interdictions d’entrée, ou l’encadrement trop systématique des relations contractuelles entre entreprises privées. »
« L’adoption d’un droit de la concurrence est un pas intéressant vers un meilleur modèle économique. Nous avons poussé le dossier depuis des années et sommes contents de voir enfin nos vœux réalisés, mais, il reste cependant beaucoup de points qui font débat. L’intérêt d’un droit de la concurrence, c’est de donner un cadre clair et unique pour tous, de façon à permettre un fonctionnement dynamique des marchés, qui soit à la fois profitable aux consommateurs et aux entreprises. Il permet de se détacher de la gestion arbitraire et inefficace d’une économie administrée. De ce point de vue, il n’est pas certain que le législateur se soit doté de tous les aspects nécessaires. Les prix restent encore bien trop réglementés, par exemple, et l’administration garde un pouvoir important de réglementation avec ce que l’on appelle le petit droit de la concurrence, qui n’est rien d’autre qu’un arsenal bureaucratique tatillon qui entrave inutilement les entreprises, tout comme le système de contrôle des prix. La reprise d’autres aspects du droit métropolitain, comme l’abus de dépendance économique ou les injonctions structurelles sont également regrettable. Nous avons souvent mis en garde contre les effets pervers de ces reprises métropolitaines, peu adaptées à la situation locale, mais nous n’avons pas eu l’oreille du gouvernement, qui peine à se démarquer d’une histoire indissociable d’une vision bureaucratique de l’économie. C’est vraiment dommage car cela risque de freiner les effets positifs de la mise en place du droit de la concurrence. J’espère que le président de l’Autorité de la concurrence sera quelqu’un de suffisamment compétent et indépendant pour pouvoir s’emparer de ce nouveau droit et en faire un usage intelligent qui serve l’intérêt général. Ce sera fondamental de choisir un président qui incarne une nouvelle vision d’une économie libre et moderne, en véritable rupture avec les inefficaces contrôles de prix ou de marges jusqu’ici appliqués, ainsi qu’avec la conception très protectionniste de l’accès au marché des biens. »
Comment le Polynésien peut-il, à son niveau, participer à la relance de l’économie du Pays ?
« Le Polynésien, c’est un acteur multiple : travailleur, employeur, investisseur, consommateur, épargnant… Nous fonctionnons en recherchant ce qui est bon pour nous, selon la conception que chacun d’entre nous s’en fait. Il est donc vain de chercher à structurer les comportements individuels. Il faut juste tracer un cadre qui permette aux énergies de chacun de s’épanouir, tout en évitant que certaines natures néfastes ne puissent se développer. On a souvent vu, dans les débats publics ou politiques, des recommandations du type : « il faut consommer local », « il faut investir ici », « il faut voyager dans nos îles », etc. Cela n’a aucun sens. Les Polynésiens achètent local si la qualité est au rendez-vous et que le prix n’est pas abusif. Ils investissent ici si les perspectives de rentabilité sont intéressantes. Ils voyagent ici s’ils y trouvent leur compte. Ce management politique de la mauvaise conscience n’a pas de fondement économique. Imaginez d’ailleurs que chacun raisonne ainsi : nous n’aurions plus aucun touriste ! Entre nous, je me demande d’ailleurs ce que font réellement de leur argent tous ces moralisateurs qui tentent de nous rendre responsable des maux du pays ? »
La création d’entreprise est-elle une solution face au manque d’emplois ?
« La création d’entreprises ne se décrète pas. Et si elle se développe en raison d’une forte régression du travail salarié et de l’augmentation du chômage, ce n’est pas en soi une bonne nouvelle. En revanche, si les entreprises se créent par émergence de projets porteurs, fondés sur des business plans sains, ce ne peut qu’être une bonne nouvelle pour la Polynésie. »
Comment l’Etat français peut-il encore aider la Polynésie à sortir de la crise ?
« Une fois de plus, il serait vraiment salvateur de considérer enfin l’économie polynésienne comme un vivier potentiel d’acteurs privés, et non de ramener systématiquement les débats à l’intervention publique. Certes, l’Etat contribue fortement au PIB polynésien, avec près de 30 % de son résultat total. Certes aussi, les investissements publics, qu’ils soient étatiques ou locaux, permettent d’injecter des financements dans les rouages de l’économie, mais cela ne peut suffire sur le long terme et nous vivons pleinement depuis une douzaine d’années les limites de cette conception. Il faut avant tout promouvoir le dynamisme des marchés. D’une certaine façon, l’Etat pourrait y contribuer indirectement en conditionnant son aide à l’assainissement des structures économiques, mais il faut surtout donner la main au secteur privé. »
Quelles idées aimeriez-vous soumettre au gouvernement polynésien ?
« Il faudrait rompre définitivement avec l’idée d’économie administrée. Ce qui veut également dire qu’il faudrait savoir reconnaître que les décideurs ont des limites : qu’ils ne savent pas tout, n’ont pas toujours la bonne solution sous la main. Le principe d’une économie de marché, c’est justement de laisser à chacun la possibilité d’exprimer ses talents. Ensuite, le marché tranche : certains projets connaissent un essor florissant car ils trouvent leur clientèle, d’autres échouent car les consommateurs ne sont pas au rendez-vous ou qu’ils sont mal montés. Sur le long terme, cela assure l’existence d’entreprises efficaces et des résultats économiques plus performants. Le gouvernement devrait donc favoriser toute mesure visant à libérer les initiatives individuelles et dynamiser le secteur privé. Il devrait en même temps se recentrer sur les problèmes économiques que le marché ne permet pas de résoudre. C’est le cas des monopoles qu’on ne peut éviter : transports, télécommunications, énergie. La loi sur la concurrence tient soigneusement à l’écart ces secteurs, ce qui est un autre de ses gros défauts (là encore, qui avait pourtant été souligné). Que fait-on pour l’accès aux réseaux de téléphonie ? Pourquoi n’avons-nous pas une concurrence plus intense dans la fourniture d’accès à Internet alors que rien ne l’empêche techniquement ou économiquement ? Pourquoi la formule de calcul du prix de l’électricité n’a toujours pas été remaniée, en dépit même d’un jugement du tribunal administratif qui le réclame depuis juillet 2013 ? Ce sont ces dossiers qui devraient mobiliser les ministères plutôt que le contrôle des étiquettes, les trop nombreuses interdictions d’entrée, ou l’encadrement trop systématique des relations contractuelles entre entreprises privées. »
Propos recueillis par M.K