Fermeture des papio : après concertation, les forains capitulent

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Hier, les forains étaient toujours dans l’attente d’une réponse de l’Etat et du Pays quant à leur demande de report des festivités du Tiurai aux vacances d’octobre/novembre. Ils souhaitaient pouvoir maintenir les infrastructures sur les sites pour amortir les pertes. Après concertation, ils ont finalement décidé de battre en retraite.

Publié le 05/08/2021 à 10:14 - Mise à jour le 05/08/2021 à 10:15

Hier, les forains étaient toujours dans l’attente d’une réponse de l’Etat et du Pays quant à leur demande de report des festivités du Tiurai aux vacances d’octobre/novembre. Ils souhaitaient pouvoir maintenir les infrastructures sur les sites pour amortir les pertes. Après concertation, ils ont finalement décidé de battre en retraite.

Les nouvelles restrictions sanitaires prises samedi dernier ont exigé la fermeture des papio deux semaines avant la date prévue, un coup dur pour tous, notamment pour les restaurateurs qui se retrouvent avec d’importants stocks de produits périssables. Mercredi après-midi, une rencontre avec l’Etablissement public des grands travaux s’est tenue afin de trouver une solution. Après une heure de discussion, les forains ont préféré s’arrêter là.

« Vu le contexte actuel, la maladie qui est en train de gagner du terrain de jour en jour, on s’est concerté moi et Mr. Albert Porlier [ndlr : Président du club des forains de Polynésie] s’il n’était pas préférable d’arrêter là », a indiqué James Frogier, Président de l’association des forains de Polynésie. « Alors on s’arrête là, on commence à démonter. On est venu rencontrer les grands projets pour connaître le trop perçu qu’il y a eu. Donc Mr. Porlier, qui a payé la totalité de sa facture, va être dédommagé. On lui remboursera les deux semaines manquantes. Et de notre côté, je viens de payer le restant dû moins les deux semaines ».

Quant aux stocks des restaurateurs, James Frogier déclare ne pas voir trouvé de solution. « C’est vrai qu’on a rencontré le haut-commissariat pour les indemnisations. Moi, je ne pense pas demander de l’aide de ce côté là, parce que ce qu’on veut nous, c’est plutôt travailler. Il est vrai que les restaurateurs ont investi dans la nourriture mais qu’est-ce qu’on en fait ? Je ne sais pas. C’est à eux d’y réfléchir et d’essayer de trouver une solution alternative ».

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