« C’est pas normal que l’on soit pénalisé parce qu’un restaurant s’est amusé à faire l’apprenti night-club, sans comprendre où il allait nous emmener. Et là, il nous emmène au mur. On sort d’une crise de Covid avec un coût économique où on ne sait même pas comment on va faire, on est en mode survie, et là, c’est le coup de grâce » déclare Stéphane Gay, président du syndicat des bars et des dancings de Polynésie française. « On a pas mal d’employés qui vont être sur la touche, sans salaire encore une fois. Cela touche tout le monde, pas que les entreprises, cela touche aussi les familles qui n’auront pas de salaire ou un salaire très diminué. Tout ça à cause d’une personne qui a fait une faute. À l’école, quand un élève est puni, il est tout seul, on met pas tous les élèves au coin » poursuit-il.
Une réunion entre les membres du syndicat des bars et des dancings est prévue demain : « on va se mettre d’accord sur la ligne de route à tenir, et être reçu par le président et le Haut-commissaire pour qu’on puisse discuter et qu’ils revoient leur position, de façon à ce qu’on puisse continuer à travailler en toute intelligence ».
