Mais une partie de la population n’y croit pas. Certains, comme François Tuteamaru, ne sont pas certains qu’ils pourront « naviguer comme ils ont l’habitude de le faire » sur leur lagon. Le président de l’association de protection de l’environnement Fakahotu No Haoroagai, François Thomas, craint que les cages freinent le courant naturel : « il y aura forcément un impact sur l’écosystème » assure-t-il.
Les déjections de poissons sont une des principales inquiétudes. Le ministre de l’Environnement, lui, l’impact humain : 600 à 800 ouvriers devraient venir à Hao pendant les travaux, et il faudra bien évacuer leurs déchets, à eux aussi. Heremoana Maamaatuaiahutapu a cependant affirmé qu’il n’y aurait « pas de régime de faveur » pour l’entreprise chinoise en matière d’environnement. La plupart des études devraient être bouclées avec la fin de l’année, et le début du chantier est attendu au premier semestre 2016.
Malgré ces réserves, beaucoup d’habitants soutiennent le projet pour permettre à la jeunesse de l’atoll de trouver du travail.
Mike Leyral
Francois Thomas, président de l’association Fakahotu no Haoroagai
Heremoana Maamaatuaiahutapu, ministre de l’Environnement