Situé lui aussi près de l’aéroport, ce lot résidentiel, accueillera d’ici deux ans une partie des 245 individus qui habitent le quartier en contrebas, ceux dont les habitations sont situées à moins de 150 mètres de la piste.
L’Etat, le Pays et la commune ont signé une convention relative au relogement de ces habitants en mars dernier. Pour un coût estimé à 590 millions Fcfp, le projet consistera en la réalisation de 21 logements, en rez-de-chaussée et premier étage, sur une parcelle de 8638m2 appartenant à l’Etat et cédé au franc symbolique au Pays qui effectuera un transfert de propriété au profit de l’OPH.
Le projet prévoit des jardins privatifs et partagés, pour permettre aux familles de cultiver leur faapu. La première pierre sera posée avant la fin de l’année pour une livraison en novembre 2018. La présidente de l’association de quartier, Rosina Nuupure, craint que les 25000 Fcfp de loyer ne puissent être assumés par toutes les familles. « On a demandé beaucoup de choses à l’Etat par rapport à ces logements, de nous mettre un snack. C’est pour aider les familles aussi, parce qu’on fait des ventes. »
Le Pays souhaite également démarrer au plus vite le chantier de « résorption de quartier insalubre » pour le reste des familles de Hotuarea. Mais faute de disposer de suffisamment de logements de transition, aucun calendrier n’a encore été établi pour l’assainissement et la reconstruction du reste du quartier. A terme, le projet de réfection du quartier devrait pouvoir accueillir 238 personnes, soit un peu plus de 70 familles.