L’homme n’est plus, mais sa voix résonne encore. Militant emblématique anti-nucléaire, poète, dramaturge et fervent défenseur de la culture tahitienne et de sa langue, Henri Hiro a fait l’objet de travaux de recherches de la part des élèves du collège de Faa’a. Un établissement qui porte son nom depuis 2003.
À l’occasion du 33e anniversaire de sa mort ce vendredi, une exposition faite par les élèves du collège lui a été consacrée. Ses proches, notamment sa femme, Do Carlson, sa fille mais aussi le fils d’un ami ont été conviés.
Une attention particulièrement touchante pour Hitihititemaramatea Hiro, la fille du poète. « Je suis heureuse de voir que les enfants s’intéressent à ça, s’est-elle émue. Un des messages de mon père est porté à la jeunesse. Après 33 ans et même plus, ça continue à résonner, sa voix existe encore« .
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C’est la deuxième fois que la famille de Henri Hiro est conviée dans l’établissement. L’occasion d’évoquer des souvenirs et moments passés à ses côtés, de les partager. Avec un auditoire qui en sait désormais plus sur l’homme qu’il était.

Pour Shawn Pia, élève de 3ème, la rencontre est hautement symbolique : « ça fait quelque chose, ce n’est pas tous les jours que tu reçois dans ton établissement la famille d’un homme qui a œuvré pour la Polynésie ».
La jeunesse du collège Henri Hiro compte bien faire perdurer la mémoire du poète. Ils s’en inspireront lors de leur préparation au prochain Heiva taure’a 2024.