Sophia Sefraoui sillonne depuis quelques jours les quartiers de Faa’a. La commune a fait appel à ses services d’enquêtrice indépendante pour sonder le niveau de satisfaction des administrés. A elle seule, elle aura la charge de questionner plus de 500 habitants, âgés de 18 ans et plus.
« On demande leur avis sur les déchets, la communication, l’éclairage public, l’état des bâtiments, le service proposé par la commune, la police, les pompiers », égrène-t-elle.
« Pour les déchets, il y a juste eu un problème au mois de décembre. On a attendu presque un mois et demi, parce que le camion de la mairie était en panne. Bon, je peux comprendre », confie Cecilia Manafenuaroa, une habitante de la commune.
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« Pour la police municipale, ils sont toujours là. Par rapport à la gendarmerie, on est obligé de les attendre. Quand on les appelle, ce ne sont pas eux qui viennent, mais plutôt la police municipale », ajoute-t-elle.
Cette initiative n’est pas une première pour la commune. Une enquête similaire avait déjà été réalisée en 2018, après la réorganisation des services de la mairie. Elle avait révélé un taux de satisfaction de 64 %. Un pourcentage que la municipalité veut améliorer.
« La recherche d’une qualité de service optimale pour la commune a toujours été notre préoccupation », assure Tinirouru Sanford, la responsable communication de la mairie.
Une enquête interne auprès des agents municipaux sera également menée. Les résultats seront publiés début juin sur la page Facebook « Ville de Faa’a » sur laquelle les administrés peuvent aussi donner leur avis.