Denis Helme, président de l’association Te Aru Tai Mareva s’est dit satisfait de cette première rencontre. Il attend des réponses concernant les comités de suivi.
Sur les travaux menés dans la Taharuu, difficile pour le moment de trancher. « Ce que nous faisons aujourd’hui, c’est de canaliser la Taharuu pour éviter les débordements que l’on a déjà connus« , rappelle le ministre de l’Equipement. Le président Edouard Fritch pose la question de la responsabilité dans le cas ou les travaux seraient arrêtés.
Le gouvernement doit donc encore se réunir pour trouver des solutions adaptées à chaque commune. Selon Albert Solia, il serait préférable que les maires de chaque commune mettent en place ces comités de suivi. « Il faut que ça représente tous les intérêts de la commune. Et c’est pour ça que c’est le maire de la commune qui est le mieux placé. Pour créer un comité dans lequel tous les intérêts sont représentés, que ce soit les riverains, les propriétaires, les associations de défense de l’environnement, les entreprises qui travaillent dans la commune de manière que ce soit vraiment un débat général. Et que les intérêts de tout le monde soient préservés » , explique-t-il.
Le ministre de l’Equipement rappelle aussi que certains cas se déroulent parfaitement. À Papenoo par exemple, les associations de protection de l’environnement sont souvent sollicitées et le discours est ouvert avec les sociétés de curages.
De leur côté, les membres des associations de protection de l’environnement continueront de manifester jusqu’à samedi.
Albert SOLIA, Ministre de l’Equipement
Denis HELME , président du syndicat Te Aru Tai Mareva