Exercice de sauvetage avec le Dauphin : la flottille 35F en démonstration

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Les marins du ciel sont toujours prêts à intervenir pour sauver des vies en mer ou en montagne. L’équipage de la flottille 35F s’entraine régulièrement à bord de l’hélicoptère Dauphin. Il y a quelques jours lors des fortes houles, un bodyboarder a d'ailleurs été hélitreuillé sur la côte ouest. Samedi matin, lors du Trophée de l’Amiral, l’équipage a procédé à une démonstration, au-dessus de la baie de Taaone.

Publié le 05/06/2022 à 11:29 - Mise à jour le 05/06/2022 à 12:29

Les marins du ciel sont toujours prêts à intervenir pour sauver des vies en mer ou en montagne. L’équipage de la flottille 35F s’entraine régulièrement à bord de l’hélicoptère Dauphin. Il y a quelques jours lors des fortes houles, un bodyboarder a d'ailleurs été hélitreuillé sur la côte ouest. Samedi matin, lors du Trophée de l’Amiral, l’équipage a procédé à une démonstration, au-dessus de la baie de Taaone.

Avant de décoller et rejoindre la zone de l’exercice, l’équipage du Dauphin ne déroge pas à la règle. Le briefing d’avant vol est un rappel des paramètres essentiels de l’opération : altitude, vent, position de l’appareil et surtout mesures d’urgence en cas de panne. Direction ensuite la baie de Taaone pour une démonstration des compétences des marins du ciel, avant l’arrivée de la course de va’a : le Trophée de l’Amiral.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Au cours d’un hélitreuillage, le pilote se place en stationnaire. Il est à l’écoute de son treuilliste. « Une fois qu’on est à la verticale de la personne qu’on doit aller récupérer, on a absolument plus aucun visuel sur elle, donc le dialogue entre le treuilliste et le pilote à l’avant est primordial » indique Mickaël, le capitaine de corvette.

Les yeux sur le plongeur, le treuilliste ne lâche jamais le câble afin de contrôler l’absence de panne et éviter qu’il ne bouge trop. Une gestuelle de contrôle devenue un reflexe pour s’adapter au mieux à chaque situation. « S’il y a un souci, il me fait un signe et je le remonte en urgence. S’il a besoin en bas d’une sangle, d’une civière ou autre, il me fait un geste et je lui envoie le matériel. Je suis le lien entre le plongeur qui est dans l’eau qui peut avoir un contact radio -mais qui n’est pas toujours évident, et le chef de bord qui commande la mission » explique Yann, le treuilliste.

Seul le plongeur est équipé pour intervenir en pleine mer. En situation réelle, il installe lui-même la victime sur la civière ou l’équipe d’un harnais si elle n’est pas blessée. Cette manœuvre nécessite de l’engagement physique pour toujours rester en surface. « Quand on doit conditionner une personne dans une civière, l’hélicoptère ne reste pas au-dessus, il est censé s’en aller. On doit avoir un contact radio, et dans l’eau, une radio ne fonctionne pas forcément tout le temps, mais en général, ils partent du principe qu’il faut 20 minutes maximum pour conditionner une personne. L’hélicoptère va venir faire des tours de temps en temps pour voir si ça avance ou pas » précise Nicolas, plongeur et technicien.

Le Dauphin de la Marine nationale est régulièrement déployé pour porter assistance à des victimes. Et les équipages de la flottille 35F s’entrainent au moins une fois par semaine, de jour comme de nuit, au secours en mer ou en montagne.

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