Exercice cyclone: « Il faut être prêt à faire face à la menace. »

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Publié le 23/10/2017 à 13:19 - Mise à jour le 23/10/2017 à 13:19

« Que le risque soit de 10,15 ou 20%, il existe toujours. », assure Frédéric Poisot, Directeur de cabinet du Haut-Commissaire, « Il faut être prêt à faire face à la menace. »  Etre prêt à faire face à la menace, tel est l’objectif de l’Exercice Cyclone mis en place par le Haut-commissariat.

Si le directeur de cabinet ne connait pas le déroulé de l’exercice, « Pour pouvoir le vivre totalement », la simulation se base sur des épisodes climatiques qu’a connu la Polynésie ou d’autres pays, tels que les intempéries de janvier, ou bien le cyclone Irma.

Pour l’heure, ce que peut nous dévoiler Frédéric Poisot, c’est que nous sommes confrontés à une menace cyclonique très forte, qui a placé quelques temps les Tuamotu Nord-Ouest en alerte rouge, puis le cyclone poursuivant son trajet vers les Australes, s’est arrêté sur les Iles-sous-Le-Vent, placé en alerte rouge.

Autre enjeu de l’exercice le travail en commun. « Dans ce type d’événement, on ne peut pas travailler seul. Dans une situation comme celle-ci, on est quasiment aveugle ou sourd, quand on a plus de communication avec les Tuamotu ou les Îles-Sous-Le-Vent. Donc il y a des réseaux militaires qui sont mis en place pour nous permettre d’avoir des informations minimales afin d’anticiper sur le moment où l’on pourra se transporter sur les îles qui ont été touchées et amener des moyens et du matériel. »

L’exercice est un rappel des procédures. Toutes les informations doivent être recoupées pour organiser les secours . Quels sont les  interventions déjà réalisées, quel est le bilan humain.

C’est ce dont s’occupe le Lieutenant-colonel Christian Hellec, médecin chef à la direction de la protection civile. Il s’assure en lien avec les Forces Armées de la mise à disposition de moyens techniques nécessaires afin de préparer des missions d’acheminement de matériel et d’évasan, tout en faisant le point de la situation. Plus simplement, « Qu’est-ce que l’on va amener, et qu’est-ce que l’on va ramener. »
 
Cet exercice n’a pas nécessité le déploiement de moyens humains ni matériel . Il s’agissait principalement d’apporter une réponse opérationnelle tout au long du passage du cyclone fictif.

Rédaction web avec Thomas Chabrol

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