« Les grévistes utilisent du matériel électrique et des téléphones portables. Il y a un risque d’explosion, un risque éminent de péril « , a plaidé l’avocat de la direction, Me Gilles Jourdainne, qui précise que, pour ces raisons, l’entreprise a préféré cesser la livraison de bonbonnes de gaz pour la station de Hamuta. L’avocat a donc demandé au juge des référés d’ordonner aux grévistes de ces trois stations de quitter les lieux.
Pour la partie adverse, ces salariés font seulement usage du droit de grève dans le cadre de la loi. » A Hamuta, il y a un minuscule piquet de grève. Un petit chapiteau à l’écart des pompes. Cet argument ne tient pas « , a rétorqué l’avocat des grévistes, Me Tauniua Céran-Jerusalemy.
Le conseil a, lui, demandé à la justice « de faire cesser les remplacements » des personnels grévistes par des » CDD et CAE « . » Atea viole les dispositions du Code du travail « , a-t-il estimé.
Des accusations non-fondées pour l’avocat de la société qui estime que seul un recrutement en CDD a été effectué. La justice rendra sa décision vendredi.