Des galettes des rois aux saveurs locales pour l’Épiphanie

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Bien que l'Épiphanie ait lieu dimanche, nombreux sont ceux à être allés ce matin dans les boulangeries-pâtisseries à acheter et commander les fameuses galettes des rois, reines des desserts du Réveillon cette année. Si la traditionnelle rencontre toujours un certain succès, les galettes aux saveurs locales sont de plus en plus prisées par les gastronomes. Avec une nouvelle saveur cette saison : noix de coco/mangue.

Publié le 31/12/2021 à 15:26 - Mise à jour le 02/01/2022 à 11:58

Bien que l'Épiphanie ait lieu dimanche, nombreux sont ceux à être allés ce matin dans les boulangeries-pâtisseries à acheter et commander les fameuses galettes des rois, reines des desserts du Réveillon cette année. Si la traditionnelle rencontre toujours un certain succès, les galettes aux saveurs locales sont de plus en plus prisées par les gastronomes. Avec une nouvelle saveur cette saison : noix de coco/mangue.

Les galettes des rois sont le dessert incontournable du Réveillon et du premier week-end de janvier. Les artisans d’une chaîne de boulangeries prévoient d’en préparer 2 à 3 000 au cours du week-end. Les différentes étapes nécessitent 72 heures de préparation. Et pour l’Épiphanie 2022, la gamme de saveurs se diversifie : « On va proposer 5 parfums : il y aura la classique frangipane, la pistache/framboise, la pralinée, et nouveauté cette année : la coco/mangue avec une crème de coco et une purée de mangues, et une banane/chocolat. Ces deux dernières sont sans frangipane, pour permettre aux personnes allergiques aux produits à coque ou qui n’aiment pas la frangipane, d’avoir une galette » explique Julien Billardon, responsable de la boulangerie à Arue.

Et la demande est importante. La galette artisanale séduit les gastronomes qui viennent en nombre acheter des galettes, avant le 2 janvier, jour de l’Épiphanie, mais également les collectionneurs de fèves.

Déguster une galette pour 8 personnes revient dans cette boulangerie à 3 800 Fcfp. Un prix inchangé, bien que son coût de fabrication, lui, augmente : « Toutes les matières premières ont augmenté et nous coûtent donc plus chères, à cause du Covid, de l’importation, des taxes… Sur certaines matières premières, on a quand même entre 15 à 20% d’inflation. Cela a augmenté le prix de revient, mais nous avons fait le choix de ne pas augmenter le prix de la galette afin de ester abordable pour tout le monde. On sait que notre produit plait et on veut aussi qu’il plaise au plus grand nombre et qu’il soit accessible. (…) Et les produits locaux restent quand même chers, car ils ne sont malheureusement pas encore trop développés comme les farines locales, donc il y a des couts de revient assez chers, ce qui nous permet pas toujours de mettre des prix abordables ».

Le Réveillon et de l’Épiphanie sont les deux temps forts des boulangeries pour ces fêtes, mais les galettes, elles, seront à déguster tout au long du mois de janvier.

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