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Épidémie de dengue 2 : 1 490 cas depuis le début de l’année

Photo d'illustration (Crédit : Pixabay / lksuperboy)

Selon les derniers chiffres communiqués par le bureau de Veille sanitaire, au 14 octobre 2019, 1 488 cas autochtones et 2 cas importés de dengue 2 ont été confirmés depuis début 2019. Pour rappel, Tahiti est en phase épidémique depuis le 10 avril, Bora-Bora depuis le 12 juillet, Moorea depuis le 12 août, Nuku Hiva depuis le 27 août, Raiatea depuis le 12 septembre, Huahine depuis le 13 septembre, Rangiroa depuis le 19 septembre, Ua Pou depuis le 27 septembre, Tahaa depuis le 7 octobre, Hiva Oa depuis le 8 octobre et Ua Huka depuis le 9 octobre. Les îles en phase d’alerte sont : Takaroa, Tubuai, Fatu Hiva, Maupiti et Arutua.

> Lire aussi : Les cas de dengue explosent aux îles Sous-le-Vent

La dengue de type 2 n’ayant pas circulé dans le Pays depuis l’an 2000, la population est faiblement immunisée. Les personnes de moins de 20 ans ou arrivées en Polynésie française après 2000 sont les plus à risque d’être infectées. Ce contexte épidémiologique pourrait entraîner une épidémie de plus grande ampleur.

Le bureau de Veille sanitaire rappelle qu’au-delà des actions de lutte anti-vectorielle mises en œuvre par la direction de la Santé (Centre d’hygiène et de salubrité publique) avec la collaboration des communes, chacun peut être acteur pour limiter l’ampleur de cette épidémie par les actions suivantes :
1) Pour ne pas être infecté :
– éliminez chaque semaine les gîtes larvaires autour de votre domicile et de votre lieu de travail 
– protégez-vous des piqûres de moustiques (répulsifs, moustiquaire, diffuseurs…)
2) Si vous avez de la fièvre supérieure à 38°C, consultez un médecin. Ceci est d’autant plus important si vous venez de Tahiti et vous rendez dans une autre île de Polynésie française, non touchée par ce virus.
3) Si vous avez la dengue :
– protégez-vous des piqûres de moustiques pendant 10 jours
– limitez vos déplacements, pour ne pas contaminer d’autres zones géographiques.

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Aussi, pour lutter contre les épidémies suite à l’introduction de nouveaux virus, l’élimination des gîtes larvaires doit être continue, en supprimant ou protégeant toute zone de stagnation d’eau douce une fois par semaine. La Direction de la santé invite les personnes à consulter rapidement un médecin en cas de fièvre supérieure à 38,5°C d’apparition brutale et de douleurs musculaires et articulaires. La consultation permettra de confirmer le diagnostic et de prendre l’ensemble des mesures de lutte contre les moustiques porteurs du virus sur le terrain.

Épidémie de rougeole en Nouvelle-Zélande

Une épidémie de rougeole est en cours en Nouvelle-Zélande. Du 1er janvier au 14 octobre, 1 808 cas confirmés de rougeole ont été confirmés, dont 1 471 dans la région d’Auckland (soit 81% des cas confirmés). En Polynésie française, malgré l’excellente couverture vaccinale, l’apparition de cas rougeoles n’est pas exclue, notamment pour les personnes non ou mal vaccinées et celles nées avant 1995 n’ayant jamais eu cette maladie.

Le ministère de la santé de la Nouvelle-Zélande a émis les recommandations suivantes pour les voyageurs se dirigeant vers Auckland :
– Les voyageurs doivent être vaccinés contre la rougeole au moins 2 semaines avant leurs voyages.
– Les enfants voyageant vers Auckland doivent être vaccinés à 12 mois.
– Les voyageurs avec des enfants de moins de 12 mois qui sont concernés par les risques de la rougeole peuvent contacter les professionnels de santé si besoin.
Plus d’infos ICI.

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