Épave du Corsaire : « La pollution est sous contrôle » , affirme le port autonome

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Toujours à 30 mètres de fond dans le port de Papeete, l'épave de l'ancien Corsaire, coulé le 9 octobre 2022, inquiète la Fédération des associations de protection de l’environnement (Fape). Dans un courrier daté du 12 avril adressé à la direction du Port autonome, elle envisage de poursuivre une action en justice sur un éventuel risque de pollution.

Publié le 14/04/2023 à 17:59 - Mise à jour le 14/04/2023 à 18:05

Toujours à 30 mètres de fond dans le port de Papeete, l'épave de l'ancien Corsaire, coulé le 9 octobre 2022, inquiète la Fédération des associations de protection de l’environnement (Fape). Dans un courrier daté du 12 avril adressé à la direction du Port autonome, elle envisage de poursuivre une action en justice sur un éventuel risque de pollution.

Six mois après son échouage dans le port de Papeete, l’ancien ferry Corsaire fait à nouveau parler de lui. La Fédération des associations de protection de l’environnement (FAPE) a, par courrier daté du 12 avril dernier, informé la direction du port autonome qu’elle se réserve « le droit de poursuivre une action en justice » suite à un éventuel risque de pollution.

Le port autonome assure que tous les moyens sont mis en œuvre pour retrouver le propriétaire du navire et annonce qu’un budget de 10 millions de Fcfp a déjà été alloué pour effectuer des études sur la carcasse. Une somme qui s’ajoute aux 45 millions de frais de location des moyens antipollution. Le port balaye aussi la rumeur selon laquelle des fûts au contenant toxique auraient été discrètement sortis de l’épave.

« Non, ils ne provenaient aucunement de l’épave du Corsaire, assène le responsable environnemental du port autonome Bran Quinquis. Le plongeur qui aurait pu sortir 70 fûts de l’épave telle qu’elle est disposée aujourd’hui relève de l’impossible. On s’est substitués au rôle du ou des propriétaires, on le fait par conscience environnementale et parce qu’on sait qu’à l’intérieur, il y a probablement des sources de pollution qui restent à être quantifiées » , prévient-il.

M. Quinquis se veut rassurant, se référant aux quatre analyses faites suite aux remontées d’hydrocarbures : « Ces quatre analyses ont donné des résultats en deçà des normes de rejet d’un séparateur à hydrocarbures. On ne peut pas nier qu’il existe une pollution, mais elle est sous contrôle« . Reste les travaux de démantèlement de l’épave, qui coûteront environ 305 millions de Fcfp selon le port autonome et ne commenceront pas avant la fin de l’année.

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