Entente cordiale entre syndicats et autorités du Pays

Publié le

Publié le 30/04/2017 à 14:08 - Mise à jour le 30/04/2017 à 14:08

Premier syndicat a avoir été reçu ce matin, le Syndicat des Personnels de l’enseignement en Polynésie. Plus de trois quart d’heure de discussion mais sans avoir pu aborder le point sur la réforme de la PSG : « Nous avons remis au président notre lettre de doléances, avec des points comme la retraite, la santé, la sécurité etc.. Le président s’est montré sensible à ces problématiques. »

Mais pour le syndicat, la principale revendication est la mise en place du CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail). « Aussi bien pour le personnel du Pays que celui de l’Etat, qui est pour nous la priorité pour les années à venir. Le CHSCT va nous permettre de régler des problématiques du quotidien. »

le Syndicat des Personnels de l’enseignement en Polynésie a aborde aussi l’état des établissements scolaires qui serait à revoir, « en matière d’hygiène, et en pas mal de chose. On nous a annoncé qu’il y avait un schéma directeur en ce sens pour les dix prochaines années. »
 
Les rencontres se sont poursuivies avec le syndicat A Ti’a i Mua plutôt satisfait des discussions. Il a fait part de ses préoccupations notamment sur la retraite et les cotisations : « Nous sommes rentrés dans le vif du sujet avec la PSG. Nous avons conforté nos positions concernant les 70% du salaire moyen de retraite, c’est un des points sur lesquels nous ne tergiverserons pas « . Le syndicat compte donc rester dans un esprit de dialogue et ne pas jouer le jeu de la chaise vide.

De son côté, le syndicat CSTP FO ferme cette matinée de rencontres. Arrivé avec plus d’une dizaine de membres, les discussions ont duré plus d’une heure.  A la sortie, le syndicat se dit lui aussi satisfait de cette rencontre :« Sur la PSG, nous sommes tous d’accord pour qu’il y ait une réforme. C’est avec l’Etat, le Territoire et les partenaires sociaux que nous devons avancer sur ce point là ».

Concernant la création d’une caisse formation chômage, soit la mise en place d’une allocation formation pour les demandeurs d’emploi, « Le président a pris cela de manière sérieuse, et compte étudier ce sujet là, à l’intérieur de la PSG. » explique Patrick Galenon.

Des rencontres qui se sont donc déroulés dans un esprit d’apaisement. Selon Edouard Fritch, cette réforme difficile ne pourra se faire sans le soutien de l’État « Je crois que nous sommes arrivés à un moment où il faut prendre une décision. Le principal étant que l’on ne rompt pas les discussions avec les syndicats. Nous devons prendre des options, définir une feuille de route (…) tous aujourd’hui, estimons qu’il faut faire quelque chose, mais ensemble. Et donc, on le fera ensemble. »  

Quant au soutien de l’Etat, « Nous verrons après les élections si le soutien de l’Etat se poursuit, ou, s’il sera plus important. Nous aurons sûrement besoin d’un soutien plus important, parce que le monde du travail ne pourra pas porter seul cette réforme. Cela fait plusieurs années que le travailleur a été sollicité dans cette affaire, et aujourd’hui l’idée est que l’on répartisse mieux les charges et cela ne pourra se faire qu’avec le soutien de l’Etat. »
 
Selon le ministre de la santé, Jacques Reynal, les premières décisions concernant la réforme de la PSG et le schéma d’organisation sanitaire devraient voir le jour d’ici la fin de ce trimestre, quant aux réformes, « Avant d’entamer les premières démarches, il faut que nous tracions la route. Celle-ci commence à être bien tracée, (..) et les grandes réformes devraient se faire d’ici la fin de l’année. Mais pas toutes. »
 

Rédaction web avec Sophie Guébel

Dernières news