Enseignement catholique : des fermetures au cas par cas

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L'enseignement catholique regroupe 23 établissements scolaires de la maternelle à l'enseignement supérieur en passant par le professionnel. Ce lundi 4 classes ont été fermées, dans des établissements différents. Mais la DEC fait un autre choix que celui de l'enseignement protestant, car pour l'heure : aucun cas positif n'a été recensé dans ses écoles.

Publié le 17/08/2020 à 17:05 - Mise à jour le 17/08/2020 à 17:13

L'enseignement catholique regroupe 23 établissements scolaires de la maternelle à l'enseignement supérieur en passant par le professionnel. Ce lundi 4 classes ont été fermées, dans des établissements différents. Mais la DEC fait un autre choix que celui de l'enseignement protestant, car pour l'heure : aucun cas positif n'a été recensé dans ses écoles.

Quatre classes ont été fermées, ce lundi, dans les écoles gérées par la direction de l’enseignement catholique (DEC). Son directeur, discret, souhaite rassurer les familles et personnels : Ce sont des fermetures pour des suspicions de Covid +, pas pour des cas confirmés. Ces suspicions concernent soit des personnels enseignants, soit des personnels non enseignants, soit des élèves« , indique Emmanuel Anestides.

Le directeur de l’enseignement catholique explique que ses collaborateurs vont au delà des recommandations du ministère en matière de prévention. « Nous nous mettons déjà en procédure de précaution au delà des dispositions de madame la ministre, car ce n’est normalement que lorsque des cas sont confirmés que l’on ferme des classes et des écoles. Aujourd’hui, nous avons fermé 4 classes : une à Saint-Hilaire, une à Fariimata, une à Saint-Joseph et une autre à Notre-Dame des Anges. Ce sont des mesures de précaution ».

Pas de cas avéré dans les établissements de l’enseignement catholique

La DEC est en attente de résultats de tests, mais « nous n’avons pas de cas avéré, pour l’heure, dans nos établissements », assure Emmanuel Anestides. « Certains de nos enseignants sont partis en vacances, d’autres ont été en contact avec des cas confirmés, mais pour l’heure, les tests sont en cours. Pas de cas suspects dans nos établissements des îles ».

« La pression est surtout, aujourd’hui, pour qu’on ferme, de manière globale »

Le directeur de la DEC félicite les chefs d’établissement qui sont en première ligne. « Il faut les remercier pour tout le travail qu’ils font car ce sont eux qui régulent toute cette pression. La pression est surtout, aujourd’hui, pour qu’on ferme, de manière globale, tel que l’a fait l’enseignement protestant. Mais nous, nous préférons agir de manière proportionnelle. Nous sommes plus dans l’attente des retours des tests pour prendre une position définitive par rapport à cette fermeture. Monseigneur Cottenceau, au niveau de l’archevêché de Papeete, est tenu au courant au quotidien de la situation ».

Pour le moment, les élèves concernés par les fermetures de classes restent confinés à la maison. « Si jamais nous avons des informations comme quoi ces élèves font partie de fratries, nous demandons aussi aux parents de garder les frères et sœurs à la maison ».

L’application des gestes barrières est un vrai défi quotidien, surtout chez les plus jeunes. Mais les réflexes sont acquis : « C’est compliqué au niveau des récréations, de la pause méridienne avec la cantine. Je salue le travail que font les personnels enseignants du premier degré, et le personnel non enseignants : c »est pas facile pour les enfants. Mais ce matin, j’ai eu un retour d’un personnel qui me disait que les enfants commencent à avoir l’habitude de voir des adultes avec des masques. C’est la nouvelle normalité ».

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