En métropole, Virginie Bruant rend visite aux Polynésiens hospitalisés

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La ministre des Solidarités poursuit sa visite en métropole.

Publié le 09/09/2022 à 10:53 - Mise à jour le 09/09/2022 à 10:55

La ministre des Solidarités poursuit sa visite en métropole.

La ministre des Solidarités, Virginie Bruant, a visité, vendredi à Paris, deux hôpitaux : Bichat (Cardiologie) et l’Institut Gustave Roussy (Centre de lutte contre le cancer), ainsi qu’une des 400 Maisons de parents MacDo existant dans le monde où sont accueillies des familles de jeunes polynésiens hospitalisés à proximité de l’Hôpital Robert Debré, qui prend en charge de jeunes enfants et adolescents du Fenua.

Les visites se sont poursuivies au Rosier rouge, une maison d’accueil hospitalière (MAH) située aux portes de Paris. Elle propose un hébergement non médicalisé à des personnes en soins dans des hôpitaux de la région parisienne, ainsi qu’à leurs familles ou à leurs proches. La ministre a pu vérifier l’implication des associations comme Teramepaora ou A Tauturu Ia Na qui œuvrent bénévolement pour que les patients, aussi déracinés que déstabilisés, se sentent toujours entourés. 

« Le moral compte pour 50% dans la guérison d’un malade », a déclaré Virginie Bruant au terme de ses visites sur le terrain, « et j’ai eu la confirmation que se manifestait une réelle solidarité dans toutes ces structures pour que nos malades polynésiens le garde tout au long de leur séjour. Je suis très admirative du travail exemplaire opéré par nos associations Teramepaora ou A Tauturu Ia Na. Elles sont notre fierté », a ajouté la ministre des Solidarités.

La ministre a aussi pu constater que les soignants eux-mêmes s’attachaient à réunir les conditions pour que leurs patients, venus du bout du monde, soient épanouis. Ils ont ainsi regroupé les polynésiens au septième étage, « car parfois, ils ne parlent que tahitien et il est donc essentiel que leurs propos puissent être traduits, et surtout, nous avons constaté que le fait qu’ils mangent ensemble et jouent au ukulele les renforcent, car ici la pathologie est très lourde ». Actuellement le service accueille cinq évasanés.

Virginie Bruant était accompagnée de la présidente de Teramepaora, Nini Topata, encensée par l’équipe soignante : « Elle est connue de tous dans le service. Elle et ceux qui sont à ses côtés font beaucoup pour rassurer, réconforter les malades. C’est très précieux pour les médecins que nous sommes ».

À la Maison des Parents Ronald McDonald de Paris, la ministre a pu rencontrer une mère de famille polynésienne. Elle y est hébergée depuis quelques mois et s’est félicitée de la qualité des services rendus. Il est vrai que la structure se trouve à cinq minutes à pied de l’Hôpital Robert Debré. Elle permet aux parents de rester auprès de leurs enfants et de les accompagner durant leurs soins et leur convalescence. Outre des chambres confortables équipées de salles de bain et de rangements, mais aussi des espaces de vie : une grande cuisine, un salon détente, une salle bien-être et une buanderie, les familles peuvent compter sur une équipe de permanent présente 24h/24h, pour les assister.

« La Polynésie française est un pays merveilleux où le terme solidarité prend tout son sens. Pour moi, il était important de vérifier que cette solidarité avait un prolongement en métropole. Et c’est bien le cas. J’ajoute que j’aime le terrain. Hier, j’ai échangé à la Délégation de la Polynésie française avec les associations et les acteurs de cette solidarité en métropole et, aujourd’hui, je voulais aller avec eux dans les lieux où ils sont dans l’action », s’est réjouie Virginie Bruant.

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